Le bloc du Futur appelle à une formation rapide du gouvernement

Le bloc parlementaire du courant du Futur a appelé hier à une formation rapide du nouveau gouvernement, en raison notamment « des défis sur les plans interne et externe », appelant à « ne pas perdre le temps dans des conflits et des tensions susceptibles de retarder sa formation et d’entraver les mécanismes administratifs et de réforme requis de l’État libanais pour traiter avec les conférences de soutien au Liban (en référence aux conférences de Rome pour le soutien de l’armée, de Paris – la CEDRE – pour le soutien de l’économie libanaise et de Bruxelles sur les réfugiés) et les projets d’investissement pour améliorer l’économie libanaise ». Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion tenue à la Maison du Centre et présidée par le leader du Futur et Premier ministre désigné Saad Hariri, le bloc s’est « félicité des résultats préliminaires des consultations avec les blocs parlementaires » menées par M. Hariri lundi, mettant l’accent sur la nécessité de « faciliter la tâche du Premier ministre désigné ».
Le bloc a également discuté de la situation sécuritaire à Baalbeck et ses environs, soulignant que « les forces de sécurité doivent assumer leur responsabilité pour décourager les hors-la-loi et protéger les citoyens dans leurs lieux de résidence et de travail ».
Le bloc parlementaire du Futur a enfin réitéré sa position concernant le décret n° 10 promulgué par le régime syrien, qui permet au gouvernement de Damas de saisir des propriétés privées pour les besoins de projets immobiliers.
Cette loi donne aux Syriens un délai très serré pour réclamer leurs biens, au-delà duquel ils perdraient leurs possessions au profit de l’État. Le bloc a mis en garde « contre les dangers de cette loi et les conséquences qu’elle peut avoir sur des milliers de déplacés syriens qui ont fui les affres de la guerre et se sont réfugiés dans les pays voisins ».
Par ailleurs, le courant du Futur a publié un communiqué annonçant la formation de commissions de coordination temporaires dans les régions de Beyrouth, de la Békaa-Ouest et de Rachaya, chargées de définir les failles durant la campagne législative et la période qui l’a précédée.