Hydrocarbures offshore : le Liban lance les explorations en Méditerranée orientale

Le Liban a lancé mardi la phase d'exploration pour trouver des gisements de gaz naturel et de pétrole en Méditerranée orientale, dans les blocs 4 et 9 de la Zone économique exclusive (ZEE) du Liban, au large de ses côtes. Cette décision intervient au lendemain de l'approbation des plans d'exploration soumis par le consortium formé du français Total, de l'italien Eni et du russe Novatek .

Lors d'une conférence de presse, le ministre libanais sortant de l'Energie et de l'Eau, César Abi Khalil, a annoncé que le feu vert à ces recherches en mer avait été donné lundi. "J'ai donné mon accord lundi à ces plans. La première étape de l'exploration commence aujourd'hui", a déclaré M. Abi Khalil.

M. Abi Khalil a précisé que la première période d'exploration des deux blocs pourrait durer jusqu'à trois ans et que le premier puits devrait être foré en 2019, à condition que toutes les autorisations nécessaires soient obtenues en temps voulu.

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En février dernier, Le Liban a signé ses deux premiers contrats d’exploration et de production d’hydrocarbures offshore avec le consortium Total-Eni-Novatek. La première phase d’exploration, qui s’étendra sur la période 2018-2020, devrait débuter en juin. Le consortium devra pendant cette période creuser deux puits en 2019, l’un dans le bloc 4 (au centre) et l’autre dans le bloc 9 (au Sud), dont une partie est revendiquée par Israël.

"Pour que ces délais soient respectés, toutes les mesures, qui nécessitent le concours d'autres ministères, doivent être prises sans tarder", a prévenu le ministre, en référence notamment au ministère de l'Environnement. Il a dans ce contexte assuré qu'il refusait que la production de pétrole et de gaz ait des conséquences sur l'environnement.

Par ailleurs, le ministre a ajouté que "la deuxième phase d'attribution de licences pour les autres blocs nécessite environ 12 mois".

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