Rechercher
Rechercher

Lifestyle - Liban Pop

Farès Karam : un album en 44,36 minutes chrono...

« 44:36 », produit par le label Rotana, est déjà dans les bacs. Au programme, 12 chansons de tous horizons, dont un titre signé Melhem Barakat.

Farès Karam sur la pochette de son nouvel album. Photo David Abdallah

Farès Karam a la voix franche, puissante, harmonieuse. Du haut de son 1,90 m, ce fils de la montagne au grand sourire a fait danser la dabké à des foules du monde entier, au rythme du tambour arabe et de ses chansons populaires aux sujets légers. Cinq ans après avoir publié son dernier opus, le chanteur libanais revient aujourd’hui avec un 9e album studio intitulé 44:36, regroupant 12 chansons.

Mené par le lead single Badna Nwalle’aa, dont le clip réalisé par Hass Ghaddar doit bientôt voir le jour, l’album mise d’abord sur une chanson aux sonorités dansantes et légèrement technomodernes, qui casse avec ses précédents succès, parmi lesquels Retani Tanbak Maassal, Chefta Bi Chare’ el-Hamra et Tannoura, le tube de l’été 2005. Si ce nouveau style sied bien au chanteur, on retrouve toutefois des titres qui s’inscrivent dans son registre habituel tels que Allah Aleik, Ramachit ou encore el-Chare’ Kello. Certainement un tube dans lequel Farès Karam fait la cour en pleine rue à une demoiselle et se vante de pourvoir la porter sur ses épaules tout le long du quartier !




« La tonalité des chansons que j’interprète est personnelle, explique l’artiste originaire de Jezzine. La chanson populaire existe depuis toujours, mais j’ai pu présenter un style différent avec des thèmes plutôt sympathiques, insolites, un peu comme du temps de Fahd Ballane et Philémon Wehbé. Les chansons romantiques, classiques ou même folkloriques sont pour moi faciles à trouver. Mais il est bien plus difficile de rencontrer des auteurs et des compositeurs qui écrivent des choses qui me ressemblent. C’est assez délicat, car la limite est fine entre la chanson populaire sympathique et la chanson vulgaire. » « Je suis heureux d’avoir pu me créer une identité dans le monde de la musique et que ces airs, pourtant bien de chez nous, plaisent à un public arabe de tout pays », ajoute le chanteur, repéré il y a plus de 20 ans dans le télé-crochet Studio el-Fan.


Un titre singulier

Outre le premier single, parmi les titres marquants de l’album s’inscrivent également Nsit Elli Raho et Orbik Wajaa. Sur ce dernier, Farès Karam s’essaie à la ballade romantique et réussit ce challenge sur un terrain qui n’est pas le sien. La chanson, écrite par Mazen Daher, a été composée par Fadel Sleiman qui obtient la part du lion avec 5 titres sur 12. Sur ce 9e album, Farès Karam a également collaboré avec de grands noms comme Yasser Jalal, Salim Salamé, Rabih Kataya, Arij Daou, Hayat Esber, Ahmad Madi et Souheil Farès, même si aucun titre n’aura réussi à donner un nom à l’album. 



Sur la pochette aux couleurs saturées, se démarque en effet le regard de Farès Karam près des chiffres 44 et 36, qui forment le titre singulier de l’opus. « J’ai toujours voulu faire les choses un peu différemment, explique-t-il. J’aurais pu choisir une chanson comme titre ou écrire tout simplement Farès Karam 2018, puis je me suis demandé pourquoi ne pas utiliser la durée totale de l’album en titre. L’idée a ensuite plu à mon label Rotana, qui assure aujourd’hui la promotion de l’album à travers une vaste campagne pour lui donner toutes les chances de réussir. » Et d’ajouter : « Les artistes actuels préfèrent les singles pour ne pas désavantager certaines chansons, tout comme moi. Mais je trouve qu’un album ajoute un plus à une carrière et lui donne de la valeur ainsi qu’une identité. Celui-ci me tient particulièrement à cœur puisqu’il renferme l’une des dernières chansons composées par Melhem Barakat... » 


Les dernières notes du « mousikar »

Très amis malgré l’écart de génération, Melhem Barakat et Farès Karam s’étaient rencontrés par hasard il y a quelques années lors d’une promenade en mer sur le yacht d’un ami. Très vite, le compositeur a voulu offrir au jeune chanteur plus d’une chanson, conscient de son talent. Leur première collaboration, Bala Hob Bala Battikh, en 2016, a connu un franc succès et aurait dû être suivie par d’autres chansons. Malade, Melhem Barakat n’a pas pu mener ce projet à bout. Avant son décès en octobre 2016, il avait pourtant partiellement achevé la mélodie du titre Kel el-Nass Hawalayki, écrit par Nizar Francis, que l’on retrouve sur cet album.

« Melhem et moi aimions beaucoup cette chanson et nous aurions dû l’achever ensemble. La vie en a décidé autrement, mais j’ai tenu à l’avoir sur mon album. Le nom de Melhem Barakat à lui seul est une valeur ajoutée à tout projet auquel il s’associe et j’en suis extrêmement fier », confie le chanteur qui s’apprête à donner de nombreux concerts cet été où il interprétera sur scène son nouvel album, 44:36.



Dans la même rubrique 

Quand la télévision libanaise échange (enfin) ses premiers baisers...

Lynn Hayek : toute la vie pour grandir

Cyrine Abdelnour ne fait que des jalouses...

Farès Karam a la voix franche, puissante, harmonieuse. Du haut de son 1,90 m, ce fils de la montagne au grand sourire a fait danser la dabké à des foules du monde entier, au rythme du tambour arabe et de ses chansons populaires aux sujets légers. Cinq ans après avoir publié son dernier opus, le chanteur libanais revient aujourd’hui avec un 9e album studio intitulé 44:36,...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut