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Liban - Décryptage

Une nouvelle guerre en perspective ? Pas si sûr...

Alors que la classe politique libanaise est prise de fièvre électorale, des informations circulent dans les milieux diplomatiques et militaires sur le déclenchement imminent d’une nouvelle guerre régionale. Selon ces informations, les relations entre la Russie de Vladimir Poutine et les États-Unis de Donald Trump sont au plus bas depuis la chute de l’empire soviétique. Le président américain est en train de modifier son équipe de manière à exclure tous ceux qui pourraient ne pas approuver ses intentions belliqueuses, installant autour de lui une sorte de cabinet de guerre. De plus, son rapprochement avec le prince héritier saoudien, l’émir Mohammad ben Salmane, et leur entente affichée sur la nécessité de porter un coup à l’influence iranienne dans la région du Moyen-Orient contribuent à alimenter les rumeurs sur une frappe imminente dans la région, probablement en Syrie, ce pays étant devenu un champ de bataille international. D’ailleurs, des informations ont circulé ces deux derniers jours sur la présence d’une véritable flotte militaire internationale au large des côtes grecques, alors que les manœuvres militaires israélo-américaines se poursuivent en Méditerranée pour la troisième semaine consécutive. De même, il a été dit que les autorités russes auraient transmis à l’armée syrienne des informations sur la nécessité de dégager les bâtiments officiels en prévision d’une frappe américaine, financée bien sûr par l’Arabie saoudite.

Au Liban, certains milieux politiques proches des Saoudiens se font l’écho de ces informations assurant que la conjoncture Trump-Netanyahu – et dans une moindre mesure ben Salmane – est favorable à l’éclatement d’une nouvelle guerre, destinée à affaiblir l’Iran et ses alliés, et en même temps à contenir l’influence russe dans la région. Ces mêmes milieux affirment aussi que le Liban pourrait être touché par cette nouvelle escalade qui s’annonce, notamment en raison de la puissance du Hezbollah considéré comme le plus important instrument de l’influence iranienne dans la région. Le scénario serait donc le suivant : les Américains effectueraient une frappe aérienne ciblée en Syrie contre le régime de Damas et ses alliés, qui entraînerait une riposte du camp adverse et de nouvelles frappes américaines et israéliennes destinées à pousser le Hezbollah à se retirer de Syrie. Les frappes pourraient même le prendre pour cible à l’intérieur du territoire libanais. Pour ces mêmes milieux, les pressions internationales, qui se sont confirmées dans le cadre de la conférence de Rome 2 et sont destinées à isoler le Hezbollah et le pousser à remettre ses armes à l’État dans le cadre d’une stratégie nationale de défense, ne sont qu’un pas dans cette direction. Pour ces milieux, la frappe contre le Hezbollah s’inscrit donc dans la stratégie de l’administration américaine et dans celle des autorités israéliennes, et elle est donc inévitable. Le seul point obscur est de savoir quand elle aura lieu, avant ou après les élections législatives du 6 mai. Toujours selon ces mêmes milieux, le sommet arabe prévu en avril à Riyad, auquel le Liban devrait participer avec une délégation présidée par le chef de l’État, comprenant aussi le Premier ministre, devrait être une étape déterminante à ce sujet car le Liban devrait être placé devant un choix : soit il décide de réduire l’influence du Hezbollah dans le pays, soit il devra subir les conséquences d’être sous l’influence d’un parti classé terroriste par une bonne partie de la communauté internationale.

Dans le camp adverse, on prend très au sérieux la menace que représente la conjoncture Trump-Netanyahu, sans parler de l’hostilité déclarée au Hezbollah et à l’axe de la résistance de la part des pays du Golfe. Mais en même temps, on ne croit pas beaucoup à l’imminence d’une frappe américano-israélienne. Selon les milieux proches du Hezbollah d’abord, le président russe, qui vient d’être triomphalement réélu, a annoncé clairement que si ses alliés sont attaqués, il compte riposter, sans préciser où il le fera. Par conséquent, une frappe américaine à Damas pourrait provoquer une riposte russe. Les Américains devraient donc bien calculer leur coup. En même temps, si le Hezbollah et l’Iran se sentaient visés, ils pourraient aussi riposter, sachant qu’ils sont présents dans le sud de la Syrie, près du Golan annexé par les Israéliens. Enfin, si le Hezbollah est attaqué au Liban, il ripostera et une nouvelle guerre pousserait les déplacés syriens à chercher à se rendre en Europe. Ce qui constituerait une catastrophe pour l’Union européenne, qui fait de son mieux pour pousser le Liban à garder chez lui les réfugiés pour éviter qu’ils ne viennent sur le Vieux Continent. Toute la politique de l’UE de ces dernières années serait donc remise en question, sachant que les pays européens ne parviennent pas à supporter le retour de leurs combattants partis au jihad en Syrie et dont le chiffre s’élève à quelques milliers. Comment pourraient-ils dans ce cas songer à accueillir des dizaines de milliers de réfugiés syriens ? De plus, la guerre en Syrie a éclaté en mars 2011. Cela fait donc sept ans que l’opposition syrienne, dans ses multiples factions aidées par la communauté internationale et de nombreux pays arabes et régionaux, cherche à renverser le régime de Damas, en vain. L’évolution du rapport des forces sur le terrain est en faveur de ce régime et de ses alliés. Comment, dans ce cas, quelques frappes pourraient-elles modifier la situation ? Pour toutes ces raisons, les sources proches du Hezbollah estiment que les menaces actuelles s’inscrivent dans le cadre de la guerre psychologique. Mais cela ne veut pas dire que lorsque les possibilités de remporter une victoire éclatante augmenteront, les Israéliens ne se lanceront pas dans une nouvelle guerre...

Alors que la classe politique libanaise est prise de fièvre électorale, des informations circulent dans les milieux diplomatiques et militaires sur le déclenchement imminent d’une nouvelle guerre régionale. Selon ces informations, les relations entre la Russie de Vladimir Poutine et les États-Unis de Donald Trump sont au plus bas depuis la chute de l’empire soviétique. Le président...

commentaires (3)

Personne ne pourra affirmer d'une attaque ou pas . On est donc dans des supputations , et Scarlett le dit avec raison que s'il y'a possibilité de victoire éclatante, les usurpateurs ne la rateront pas . En affirmant que, ce que vient de dire Scarlett est vrai depuis 2006, je ne vois pas en quoi les usurpateurs auraient la garantie d'une victoire éclatante en ce moment , puisque depuis 2000 et 2006 ils sont dans cette posture . Donc s'ils n'attaquent pas, et le reproche que je ferai à Scarlett , eh oui je peux ! , serait de ne pas nous dire que dans la situation actuelle l'axe de la résistance formé par qui On sait tous , serait capable de rendre la vie à tel aviv , haifa et sur toute l'étendue du territoire usurpateur, un enfer comme ces usurpateurs n'en n'ont jamais connu auparavant. Je suis d'accord avec ceux qui disent que israel se prépare et a appris la leçon des claques que lui a administré la résistance du hezb libanais , mais aussi CE hezb est exponentiellement 10 fois plus fort que les années où il a foutue ces claques à ces usrpateurs . N'oublions pas un petit indice simple mais tellement significatif , 10 février 2018, les avions usurpateurs sont cloués au sol , donc ne survolent plus notre région, pensez vois que c'est par amour subite pour nous? ÇA SE SAURAIT ! Alors bonne nuit les enfants .

FRIK-A-FRAK

09 h 53, le 22 mars 2018

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Commentaires (3)

  • Personne ne pourra affirmer d'une attaque ou pas . On est donc dans des supputations , et Scarlett le dit avec raison que s'il y'a possibilité de victoire éclatante, les usurpateurs ne la rateront pas . En affirmant que, ce que vient de dire Scarlett est vrai depuis 2006, je ne vois pas en quoi les usurpateurs auraient la garantie d'une victoire éclatante en ce moment , puisque depuis 2000 et 2006 ils sont dans cette posture . Donc s'ils n'attaquent pas, et le reproche que je ferai à Scarlett , eh oui je peux ! , serait de ne pas nous dire que dans la situation actuelle l'axe de la résistance formé par qui On sait tous , serait capable de rendre la vie à tel aviv , haifa et sur toute l'étendue du territoire usurpateur, un enfer comme ces usurpateurs n'en n'ont jamais connu auparavant. Je suis d'accord avec ceux qui disent que israel se prépare et a appris la leçon des claques que lui a administré la résistance du hezb libanais , mais aussi CE hezb est exponentiellement 10 fois plus fort que les années où il a foutue ces claques à ces usrpateurs . N'oublions pas un petit indice simple mais tellement significatif , 10 février 2018, les avions usurpateurs sont cloués au sol , donc ne survolent plus notre région, pensez vois que c'est par amour subite pour nous? ÇA SE SAURAIT ! Alors bonne nuit les enfants .

    FRIK-A-FRAK

    09 h 53, le 22 mars 2018

  • UN ARTICLE QU,ON AURAIT PU... TRES CHERE MADAME SCARLETT HADDAD... QUALIFIER DE TRES OBJECTIF SI CERTAINS BARATINS COMME LA PERMISSION DE MBS POUR LANCER UNE GUERRE ET LA REACTION SUPPOSITIVE DE LA RUSSIE N,Y ETAIENT GLISSÉS ! EN GENERAL C,EST UN BON ARTICLE QUI DECRIT LA SITUATION ACTUELLE DANS LA REGION EN Y AJOUTANT QUE CELA NE VEUT PAS DIRE QUE LORSQUE LES POSSIBILITES DE REMPORTER UNE VICTOIRE ECLATANTE AUGMENTERONT, LES ISRAELIENS NE SE LANCERONT PAS DANS UNE NOUVELLE GUERRE ! POSSIBILITES AUGMENTERONT DONC EXISTANTES DEJA... ET VICTOIRE ECLATANTE DONC TRES POSSIBLE AUSSI... QU,ALLAH YESTOR CAR CE SERA L,APOCALYPSE !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    06 h 27, le 22 mars 2018

  • LEs russes avec tout le monde sont déjà d’accords !! Nous on ne fait qu’interpréter si les usa attaque les russes ne protégerons pas ses alliés c’sst clair

    Bery tus

    05 h 00, le 22 mars 2018

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