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Lifestyle - Quelqu’un m’a dit...

Elles sont Rabih ou elles ne sont pas...

Le couturier Rabih Kayrouz posant avec ses mannequins d’un soir : la romancière et journaliste à la tignasse blanche Sophie Fontanel, la danseuse étoile Marie-Agnès Gillot et la designer de bijoux Noor Farés. AFP/François Guillot

« Khalass » les sylphides éthérées
Bien que son talent particulier et son raffinement soient de notoriété publique, Rabih Kayrouz ne cesse de surprendre. Sa personnalité audacieusement atypique aime créer la surprise. Ainsi, à la cathédrale américaine de Paris, il a fait l’événement le dernier jour de la Fashion Week Haute Couture. Non seulement en mélangeant ses collections haute couture et prêt-à-porter, mais en faisant défiler des femmes hors normes mannequins. Des femmes aux cheveux grisonnants, dont la romancière et journaliste à L’Obs Sophie Fontanel qui s’est débarrassée des servitudes de la teinture en laissant pousser sa tignasse blanche. Des brunes, des blondes, des rousses, des jeunes et moins jeunes, de diverses profession ont joué au top model. Comme la juriste suisse Catherine Loewe, qui, pour la Maison Rabih Kayrouz, a grimpé sur le « catwalk ». La créatrice de bijoux Noor Issam Farès ; la british it girl Petra Palombo, mi-Libanaise par sa mère Hayat Mroué, ont investi également le podium, à l’instar de la magnifique quadragénaire Georgina Grenville, ancien mannequin de Gucci et de Versace, immortalisée par Mario Testino pour une série de publicités hypersexy qui avaient fait le buzz dans les années quatre-vingt-dix.
Sous les projecteurs également, la jeune Bianca O’Brian rentrée dans la légende de la pop culture en posant pour Vogue, L’Officiel, Kult Magazine et d’autres. Quant à la danseuse étoile Marie-Agnès Gillot, une habituée du podium de la Maison Kayrouz, elle s’est offert une entrée en scène spectaculaire, avant de réitérer ses apparitions explosives, au cœur du public, et d’entraîner notre couturier dans une folle danse tout le long de la nef de la cathédrale.
Tel un comité de soutien, les amis libanais de Kayrouz étaient présents en grand nombre, pour ne citer que Hala Farès, Sonia Farès, Hoda Tabbara, Berthe Chaghoury, Violette Chammas, Salwa Salman, Yasmina Kamel, Raya Dernayka, Nadim et Joelle Kharrat, Kamal Mouzawak, Pascal Habis, Flavia Audi, Lamia Ziadé et Lamia Joreige.

Passage éclair à Beyrouth pour Ziad Doueiri
C’est au Gathering et dans un climat festif que l’équipe de L’Insulte, qui sort sur les écrans français le 31 janvier, s’est réunie samedi soir pour fêter à flots de champagne – Ulysse Collin – et de vins bordelais et bourguignon la nomination du long-métrage à l’oscar du meilleur film étranger. Le dîner donné par Ezekiel Film Production d’Antoun Sehnaoui a regroupé une bonne partie des stars du film, dont Adel Karam, Camille Salamé, Diamant Abou Abboud, Rita Hayek et Christine Choueiri. Parmi les convives présents pour l’occasion : Hani Hammoud et son épouse Karma Ekmekji, représentant le Premier ministre Saad Hariri, Michel et Marielle Moawad, Lynn Téhini, représentant le ministre de la Culture Ghattas Khoury, l’attaché audiovisuel régional près l’ambassade de France, Luciano Rispoli, ainsi que Colette Nawfal, du Beirut International Film Festival, l’avocat Nagib Lyan et son épouse, Frédéric Domont, d’Ezekiel Film Production, Hyam Salibi (Italia Film), Asma Andraos Yassine, Bassem el-Hage ainsi que nos collègues Sandra Noujeim et Michel Hajji Georgiou. Le réalisateur Ziad Doueiri et la scénariste Joëlle Touma, fraîchement débarqués de Paris où ils font la promotion du film avant sa sortie en salles, ont fait une apparition surprise sous les applaudissements de l’assistance. La réception a été l’occasion aussi bien pour le cinéaste que pour la production de remercier l’équipe et les différentes parties qui ont porté et soutenu le film depuis sa sortie en salles au Liban.

Une chevalière à l’ambassade de France
La présidente du syndicat des professionnels du graphisme et de l’illustration au Liban, Rita Saab Moukarzel, est fière de sa médaille chevalière de l’ordre national du Mérite, qui lui a été remise par l’ambassadeur de France Bruno Foucher. Et elle ne le cache pas ! Au cours d’une cérémonie à la Résidence des Pins, en présence des représentants du chef de l’État le général Michel Aoun, du Premier ministre Saad Hariri et du leader du parti des Forces libanaises Samir Geagea, respectivement Michel Habis, Lina Oueidate et Eddy Abillama, l’ambassadeur a rendu hommage à « une grande figure du graphisme et de l’illustration au Liban, et fervente militante de la francophonie ». Néanmoins, dans son discours, M. Foucher a surtout mis en avant « l’humaniste engagée pour les droits des femmes et des personnes mentalement et physiquement différentes ». Conseillère depuis plusieurs années de la société Alfa Télécom, Rita Saab Moukarzel est chargée de monter des projets favorisant l’autonomisation des femmes, mais aussi une série d’actions permettant aux handicapés physiques ou mentaux de découvrir et de développer leurs compétences afin de les intégrer dans la société.
Mme Moukarzel devait être d’autant plus honorée que la Résidence des Pins avait accueilli ce soir-là les sculptures de ses protégés, les élèves de l’École libanaise des aveugles de Baabda.
« La France est belle. Merci à la France, sa devise républicaine : liberté, égalité, fraternité, qui résume les principes de ce grand pays et les maux du monde d’aujourd’hui », a-t-elle dit, non sans lâcher la bride à son émotion, avant de remercier la présidente de la LSBD Mme Bourji, et Naïm Doumit, qui initie les élèves à la sculpture, mais aussi et surtout le PDG d’Alfa Télécom Marwan Hayek, qui, par ses engagements sociaux, a fait d’Alfa « la pionnière des Corporate Social Responsability ».
Présents à cette cérémonie, le ministre des Télécommunications Jamal Jarrah, le ministre des Affaires sociales Pierre Bou Assi, les députés Nabil de Freige, Ghassan Moukheiber et Alain Aoun, l’ambassadeur de Roumanie Victor Mircea, et Gaby Issa, nommé au poste de chef de mission à l’ambassade du Liban à Washington. Dans l’assistance également de nombreux amis, notamment Salim Sayegh, Nayla de Freige, Tania Ibrahim Kanaan, Georges et Joëlle Jabre, Chantal Skaff, Aline Karam, Michel et Mimi Hamam, Makram et Rosy Abi Fadel, Gérard et Josette Krikorian, Youssef el-Khalil, Nayla Gemayel, Nathalie Arif, Kamal Badaro, Hoda Gemayel, Richard et Chantal Massabni, Ronald et Lina Moussa, William et Claude Keyrouz, et évidemment « les deux piliers » de Rita, son mari Joe Moukarzel et son fils Richard, ainsi que les membres du comité de l’École libanaise pour les aveugles et sourds de Baabda, l’orchestre et la chorale des non-voyants.

Des distinctions qui se méritent
Les filles de Nouhad Damous, Joumana Salamé, Randa Pharaon et Zeina Nahas, contiennent à peine leur joie. Décoré en 2013 de l’ordre national du Cèdre par le chef de l’État, couronné du prix d’excellence 2002 par l’Association mondiale de l’éducation et de la formation en tourisme hôtelier (Amfoth), M. Damous a été récemment honoré par le Cordon Bleu international, premier réseau international d’instituts de gestion des arts culinaires et de l’hôtellerie. L’établissement qui a ouvert une antenne à Jounieh, en mai dernier, a décidé de donner à une de ses salles le nom de ce précurseur de l’enseignement hôtelier au Liban et au Moyen-Orient, directeur de l’École hôtelière de Dékouaneh, de 1957 à 1996, et initiateur du Salon Horica, destiné aux professionnels au Liban, au Koweït, en Arabie saoudite et en Jordanie.
Pour célébrer l’événement, un dîner a été donné au restaurant Signatures by Le Cordon Bleu à l’hôtel Burj on Bay, à Tabarja, en présence du R.P. Georges Hobeika, recteur de l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK), du président du syndicat des hôteliers Pierre Achkar, du président de Cordon Bleu dans le monde, André Cointreau, et des chefs Joe Barza, Charles Azar et Youssef Akiki, Richard Pharaon, Antoine Nahas, Malek Salamé et d’autres.

ditavonbliss@hotmail.com

« Khalass » les sylphides éthéréesBien que son talent particulier et son raffinement soient de notoriété publique, Rabih Kayrouz ne cesse de surprendre. Sa personnalité audacieusement atypique aime créer la surprise. Ainsi, à la cathédrale américaine de Paris, il a fait l’événement le dernier jour de la Fashion Week Haute Couture. Non seulement en mélangeant ses...

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