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Campus - COOPÉRATION

Les étudiants libanais en médecine pourront désormais se spécialiser en France

Un décret paru fin 2017 permet à des médecins étrangers de se spécialiser partiellement ou totalement en France. Photo Bigstock

Un décret paru en novembre 2017 en France (décret n° 2 017-1 601 du 22 novembre 2017 relatif à l’exercice temporaire de la médecine dans le cadre de l’article L. 4 111-1-2 du code de la santé publique) offre pour la première fois depuis quinze ans la possibilité pour des médecins étrangers de pouvoir se spécialiser partiellement ou totalement en France.

Évolution d’une grande importance pour les étudiants en médecine provenant d’États autres que ceux de l’Union européenne. Cette ouverture s’appliquera à toutes les spécialités médicales (médecine générale, dentaire, pharmacie…), quel que soit le pays d’obtention du diplôme, la seule condition étant la maîtrise de la langue française.

Le professeur franco-libanais Jean-Marc Ayoubi, conseiller technique de l’ex-ministre de la Santé Marisol Touraine, et le doyen Djillali Annane, professeur à la faculté de médecine de Paris-Ouest, ont œuvré afin que le Liban soit le premier pays concerné par cette mesure. Lors d’une visite au Liban en février 2017 de Marisol Touraine, accompagnée par MM. Annane et Ayoubi, l’idée d’un fellowship à la française a été proposée, permettant l’exercice temporaire de la médecine en France dans le cadre d’une spécialisation.

Depuis plus de quinze ans, poursuivre des études de spécialisation médicale en France était devenu impossible. Les seules voies qui restaient ouvertes étaient le diplôme de formation médicale approfondie (DFMA) ou le diplôme de formation médicale spécialisée (DFMS), qui donnaient accès aux hôpitaux français pendant un à deux ans. Les médecins étrangers étaient souvent accueillis dans les établissements hospitaliers périphériques, avec une activité limitée. Dès lors, certains professeurs de médecine avaient pris l’initiative d’attirer l’attention des autorités sur la portée de la perte d’une élite francophone désirant se spécialiser en France, et qui constitue une richesse incontestable pour le système de soins, de formation et de recherche.



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