Le bloc du Futur à Rifi : Tripoli aura le dernier mot

Le bloc du Futur a abordé hier, lors de sa réunion hebdomadaire, la question de l'arrestation d'un garde du corps de l'ex-ministre de la Justice, Achraf Rifi, ce dernier s'étant déchaîné la veille contre cette formation et son chef, le Premier ministre Saad Hariri.
Le bloc a salué dans un communiqué « le professionnalisme des forces de l'ordre qui ont réussi, en un temps record, à révéler la mise en scène d'une attaque armée contre l'un des gardes du corps du général Rifi à Tripoli, cela ayant évité aux habitants de la ville une discorde inutile ». « Les attaques que certains véhiculent seront jugées par les habitants de Tripoli qui auront le dernier mot », a ajouté le bloc, avant d'exprimer son « entière confiance en la justice libanaise qui va trancher cette question ».Sur un autre plan, le bloc a dénoncé « une campagne de parasitage et d'incitation contre les relations » entre la formation haririenne et l'Arabie saoudite. Il a accusé « des médias locaux et arabes » de participer à cette campagne en « fabriquant des informations et des reportages montés de toutes pièces » et a appelé à « cesser ces campagnes ».