Quelques semaines après le meurtre de Rebecca Dykes, une diplomate de l'ambassade du Royaume-Uni, assassinée par un employé de la compagnie de taxi Uber, le syndicat des chauffeurs de taxi au Liban s'est posé la question de savoir quelles sont les mesures prises par les ministères compétents à l'encontre de la compagnie.
Dans un communiqué publié hier, le syndicat a stigmatisé « les tentatives de tourner la page de l'activité de cette compagnie sur le territoire libanais, sachant qu'elle le fait sans autorisation des autorités compétentes ».
Toujours selon le texte, « le procès s'est articulé autour de l'auteur du crime, sans faire mention de la société qui l'emploie ». « Celle-ci viole les textes de loi en vigueur », ajoute le communiqué.
Le syndicat s'est dit « étonné de constater qu'Uber poursuit son activité au Liban », exhortant les autorités compétentes à « prendre les mesures à même de mettre un terme à l'activité de la compagnie au Liban, afin de rendre aux citoyens libanais et étrangers leur confiance dans le secteur du transport libanais ».
Liban - Affaire Rebecca Dykes
Le syndicat des chauffeurs de taxi stigmatise « les tentatives de tourner la page Uber »
OLJ / le 16 janvier 2018 à 00h00
commentaires (0)
Commenter