Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, s'en est de nouveau pris hier au Hezbollah et à ses armes.
« Le Hezbollah a placé des obstacles face au Premier ministre démissionnaire Saad Hariri », a-t-il ainsi déclaré lors d'une conférence de presse commune à Madrid avec son homologue espagnol, Alfonso Dastis. « Il n'est pas possible qu'une milice armée opère en dehors du contrôle du gouvernement », a-t-il ajouté, estimant que « le Liban ne sera pas pacifié sans désarmement » du parti chiite. « Nous voyons le Hezbollah utiliser le système bancaire libanais pour blanchir de l'argent, les ports du pays pour le trafic de drogue, nous le voyons mener des activités terroristes et s'ingérer en Syrie, à Bahreïn et au Yémen », a-t-il encore affirmé. « Si le Hezbollah ne désarme pas et ne devient pas un parti (purement) politique, le Liban sera son otage, et par extension celui de l'Iran. Ce n'est pas acceptable pour nous ni pour les Libanais », a ajouté le chef de la diplomatie saoudienne, rappelant que son pays a été « un soutien permanent du Liban, via l'accord de Taëf et toutes les résolutions internationales qui ont encouragé le retour du pays sur la scène diplomatique ». Riyad est « l'un des principaux bailleurs de fonds du Liban », a encore dit M. Jubeir, précisant que de nombreux ressortissants saoudiens sont installés au Liban et que de nombreux hommes d'affaires libanais sont installés en Arabie saoudite.
Liban
Jubeir : Le Liban ne sera pas pacifié sans désarmement du Hezbollah
OLJ / le 18 novembre 2017 à 00h00
commentaires (2)
DES PAROLES ! LE HEZB NE PEUT ETRE DESARMÉ QU,AVEC DES NEGOCIATIONS POLITIQUES ! TOUTE FORME MILITAIRE SERAIT UNE CATASTROPHE POUR LE LIBAN ET POUR LA REGION TOUTE ENTIERE !
LA LIBRE EXPRESSION
08 h 48, le 18 novembre 2017