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À La Une - Crise

"L'avenir des déplacés syriens n'est pas au Liban", assure Lazzarini

"Le Liban a été un hôte exceptionnel mais n'est pas considéré comme une terre de naturalisation ou d'intégration des déplacés", a répété le coordinateur des Nations unies pour les affaires humanitaires au Liban, dans un entretien à la VDL 93.3.

Le coordinateur des Nations unies pour les affaires humanitaires au Liban, Philippe Lazzarini. Photo d'archives Reuters

Le coordinateur des Nations unies pour les affaires humanitaires au Liban, Philippe Lazzarini, a insisté mardi sur le fait que le Liban n'était pas une terre d'asile, et que de ce fait la naturalisation des déplacés syriens ne pouvait y avoir lieu.

"Nous devons être clairs, et nous, ainsi que le secrétaire général de l'ONU, avons répété à plusieurs reprises que le Liban a été un hôte exceptionnel, mais n'est pas considéré comme une terre de naturalisation ou d'intégration des déplacés. L'avenir de ces déplacés n'est pas au Liban, mais dans leur-mère patrie", a insisté M. Lazzarini, dans un entretien accordé à la Voix du Liban (VDL 93.3) à l'occasion du 72e anniversaire de l'ONU.

"C'est pour cela que nous devons multiplier nos efforts afin d'aboutir à une solution radicale pavant la voie à une situation sûre qui permette le retour des déplacés en Syrie, a poursuivi M. Lazzarini. Un retour en l'absence de ces conditions pourrait mettre en danger ces déplacés et les pousser à fuir à nouveau, à l'intérieur de leur pays, ou vers l'étranger".

Le responsable onusien a dans ce contexte rappelé que "la communauté internationale s'active à aider le gouvernement libanais à créer un agenda de développement qui contribue à offrir des opportunités de travail aux résidents du pays". Il a également rappelé que "les efforts se concentrent aussi sur l'obtention d'un accord qui assure l'environnement nécessaire à un retour sûr et volontaire des déplacés vers la Syrie".

Et de conclure : "Il y a des solutions à long terme pour les déplacés, notamment celles qui consistent en leur intégration ou leur naturalisation dans les pays hôtes. Mais ceci n'est pas le cas pour le Liban et la question ne fait même pas débat".

Le ministre libanais de l'Économie, Raëd Khoury, avait affirmé samedi que la crise syrienne a coûté à l'économie libanaise 18 milliards de dollars depuis son déclenchement en 2011 et que les déplacés syriens au Liban représentent désormais 40% de la population.

Plus d'un million de déplacés syriens sont enregistrés auprès de l'ONU au Liban, mais leur nombre total dépasse ce chiffre.

 

Lire l'intégralité de l'entretien, en arabe, sur le site de la VDL ici

 

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"Nous devons être clairs, et nous, ainsi que le secrétaire général de l'ONU, avons répété à plusieurs reprises que le Liban a été un...

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UN HOMME QUI PARLE LOGIQUE... MAIS JE NE LES VOIS PAS PARTIR... S,ILS PARTENT... DE SITOT !

LA LIBRE EXPRESSION

19 h 42, le 24 octobre 2017

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Commentaires (1)

  • UN HOMME QUI PARLE LOGIQUE... MAIS JE NE LES VOIS PAS PARTIR... S,ILS PARTENT... DE SITOT !

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 42, le 24 octobre 2017

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