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Lifestyle - Quelqu’un m’a dit

L’automne entre le faste des coptes et les amours d’une ex-Miss Liban...

Philippe Katchouni et Lara Scandar dans une somptueuse robe Zuhair Murad. Photo Azar Production

Les pharaons (du business) à Beyrouth

L'espace d'une nuit, The Legend Venue, à Nahr el-Kalb, s'est transformée en microcosmos pour les grosses fortunes coptes venues du Caire et d'Europe pour les noces de Philippe Roland Katchouni et la ravissante Égyptienne Lara Chouni Scandar. Tout a été prévu pour faire de cette nuit un instant magique : la mariée, demi-finaliste de la Star Academy 2008 et égérie de la marque Herbal Essences Arabia, était vêtue d'une spectaculaire robe Zuhair Murad. Le lieu, aménagé en jardin luxuriant, ponctué de fontaines et cascades d'eau, offrait un coin de paradis. Mille deux cents invités en ont pris plein les yeux, mais aussi les tympans, avec les groupes de chanteurs et musiciens qui se sont relayés tout au long de la soirée, entraînant femmes, hommes, vieux et jeunes sur une piste de danse lumineuse qui n'a pas désempli. Il n'en fallait pas plus. Les Égyptiens présents gardent intacte leur réputation : ils resteront pour toujours de bons vivants et des fêtards chevronnés ! Comme au temps de la dolce vita égyptienne et du fabuleux Omar Sharif.
De plus tous leurs amis étaient là. Parmi eux, l'amble magnat Naguib Sawiris, accompagné de sa femme Ghada. Le célèbre milliardaire avait émis il y a quelque temps sur Twitter l'idée de racheter une île à l'Italie ou à la Grèce pour la mettre à la disposition des réfugiés, en attendant une solution à la crise. Son frère Nassef Sawiris, géant égyptien du BTP, coté et installé aux Pays-Bas, était également présent avec son épouse Chirine. Mais aussi Raouf Ghabbour, un des leaders de l'assemblage et la distribution automobile (Hyundai, Volvo, Mazda) en Afrique du Nord et au Moyen-Orient ; Dora et Hamed el-Chiaty, fondateur de Travco Group, une multinationale de plus de 30 entreprises liées au domaine du tourisme ; Belhassen Trabelsi, principal actionnaire de Karthago Airlines ; Alexa et Khaled Nosseir, président du British Egyptian Business Association (BEBA), ainsi qu'une partie imposante du gratin cairote, comme le directeur de la société d'investissement Winter Valley Tourism, Raymond Khalifé et son épouse Ghada ; Tarek Noor, qui a fondé en 1979 la première agence de publicité privée en Égypte ; Susan Sabet, rédactrice en chef du magazine bilingue Pashion, ou la designer de bijoux Dima Rashid, dont les créations d'inspiration bédouine et gipsy sont souvent dévoilées dans Vogue, Vanity Fair et Harper's Bazaar. Sans oublier l'artiste céramiste Nevine Boueiz (avec sa fille Chérine) qui accompagnait son frère Bich Taraboulsi. Ce dernier, en chemise de dentelle noire sous une veste rebrodée d'or, a fait loucher d'envie Zuhair Murad, raconte Viviane Eddé qui était présente à la soirée, ainsi qu'un groupe de Libanais, notamment Ricardo et Youmna Karam, May Chidiac, les célèbres designers du mobilier conceptuel William Sawaya et Paolo Moroni, Jessica et Georges Achkar, Siham Naubar et sa fille Dany, ainsi que le styliste Amine Jreissati qui vient de célébrer la sortie de sa première capsule baptisée BoyFriend. Originaire du Liban, la maman de la mariée, Najla Scandar, était entourée de sa famille, les Nadda, les Samara et les Gholmieh.
Digne des fastes des anciens pachas d'Égypte, l'évènement signé Neiman Azzi Events en collaboration avec la maison Gladioli et Cat&Mouth, a généré un business juteux en mobilisant durant trois jours chauffeurs et limousines, suites et chambres d'hôtel, restaurateurs, coiffeurs, maquilleurs, photographes, etc. Qui dit mieux ! Les coptes aiment Beyrouth, et en cet automne, ils se sont portés au secours du tourisme. Royalement !


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« Du jamais-vu, même à New York... »

À l'invitation de Dany Hitti, une pléthore d'architectes, de designers, de décorateurs et de socialites s'est retrouvée au Yacht Club de Beyrouth pour célébrer en grande pompe le demi-siècle de l'iconique maison d'ameublement B&B Italia. Étaient de la partie , l'ambassadeur d'Italie Massimo Marotti, Galal et Micha Mahmoud, Karim Abillama, Karim Chaya, Nando Djurovic, Anastasia Nytsen, Alain Hadifé, Joe Farah, Maguy Mounsef, les designers de bijoux Sandra Gharghour et Nathalie Munier Beydoun (avec Samir).
Dans une mise en scène qui a fait sensation (signée Amine Sammakieh), les 750 invités ont été transportés dans un univers musical et artistique multisensoriel : tout d'abord à travers le documentaire sur la célèbre marque et son rayonnement dans le monde, réalisé par Sky Arte et diffusé en 3D sur un écran géant de 360°, puis via les œuvres du peintre Umberto Mariani, prêtées par Salwa Chalhoub, alias Opera Gallery Beirut, mais aussi par les plus belles arias d'opéra interprétées par le jeune contreténor de 31 ans, Matteo el-Khoder, qui, à la demande d'un public enthousiaste est revenu une seconde fois sur scène. Et au bar, qui n'a pas désempli, on a aperçu Paul Hadifé, Sophie Alfa, Randa Chahine, George et Christiane Tawil, Michel et Poussy Murr, Gabriel Daher, Nadim Nahas, Naji et Tania Hneiné, Helen Abtour, Paula Yaacoubian et Mia Ayoub. Présents également à cet évènement, Ziyad Baroud, Mounir Doueidy, Walid Alami, Rami Hourié, Randa Bdeir, Serge et Maud Kourani,
Massimiliano Busnelli (troisième génération de B&B Italia) semblait ravi. Il n'en espérait pas autant. « Une très belle soirée, du jamais-vu, ni à Paris, ni à Londres, ni même à New York, où nous avions célébré l'anniversaire de la marque », s'est-il exclamé, le sourire jusqu'aux oreilles. C'est qu'à Beyrouth, on ne vend pas seulement des meubles, mais aussi de la nightlife dans des ambiances diverses et variées, le tout dans un parfum de culture, d'excentricité et de glamour. Et ce ne sont pas les deux dynamiques organisatrices de l'évènement, Marie-Noëlle Azar Long et Roula Rebeiz, qui nous contredirons.

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Nisrine, le bonheur de Karim !

Shots iodés énergisants au mariage de l'ex-Miss Liban Nisrine Nasr (affolante dans sa robe Rabih Kayrouz), et de Karim Karagulla, qui se sont dit « oui » sous le soleil de la villa Boustany, à Jiyeh, lieu de détente et de romance par excellence. Dans une atmosphère à l'antipode des réunions souvent guindées de la ville, quelque 600 invités (qu'on va s'abstenir de citer, afin de ne pas être taxée de favoritisme...) se sont retrouvés dans une joyeuse cohue, en mode décontractée, mais forts élégants. Certains hommes s'étaient coiffés d'un panama blanc, des dames tenaient des ombrelles en dentelle comme le faisaient avec grâce nos aïeules, ou s'aéraient avec style avec un éventail. Des accessoires offerts aux convives par les mariés, pour prévenir des méchants coups d'UV lors de la bénédiction nuptiale anglicane qui s'est déroulée à midi sur la pelouse de la villa. La cérémonie été suivie d'un déjeuner made by Cat& Mouth, avant que les bulles de champagne n'éclatent au comptoir de Butler's Bottle et avec elles la dance music du DJ Babis de Mykonos, relayée par celle de Guy Manoukian. Un mariage qui alliait simplicité, authenticité, au cours duquel Karim, Nisrine et leurs amis s'en sont donné à cœur joie. Quant à maman Marianne Karagulla, l'amour et le bonheur pour son fils se lisaient aussi bien dans ses yeux que dans son sourire. Mabrouk !
P.-S. : Les mariés ont demandé à leurs amis de remplacer les cadeaux par des donations à la Karim Karagulla Scholarship Fund de l'Université américaine de Beyrouth.

ditavonbliss@hotmail.com

Les pharaons (du business) à BeyrouthL'espace d'une nuit, The Legend Venue, à Nahr el-Kalb, s'est transformée en microcosmos pour les grosses fortunes coptes venues du Caire et d'Europe pour les noces de Philippe Roland Katchouni et la ravissante Égyptienne Lara Chouni Scandar. Tout a été prévu pour faire de cette nuit un instant magique : la mariée, demi-finaliste de la Star Academy...

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