Le Conseil des ministres, réuni jeudi, a approuvé le projet de loi pour la protection du patrimoine et des sites archéologiques, a annoncé le ministre de l'Information, Melhem Riachi après la levée de la séance qui avait lieu au grand sérail à Beyrouth.
Intervenant devant la presse, le ministre de la Culture, Ghattas Khoury, a déclaré que "cette loi est une étape historique pour la protection du patrimoine libanais". "Je souhaite que le président de la Chambre nous aide à adopter cette loi rapidement", a-t-il ajouté, affirmant qu'"à partir d'aujourd'hui les bâtiments patrimoniaux ne seront plus démolis pour être remplacés par des gratte-ciels. Au contraire, ils seront préservés de manière adéquate".
Conseil économique et social
Le gouvernement a également approuvé la nomination des membres du Conseil économique et social (CES), a indiqué M. Riachi. "La prochaine étape sera (consacrée) à l'économie, a déclaré M. Riachi. Tout le monde est préoccupé par la situation économique et sociale et le gouvernement devra écouter les avis du CES". Le ministre d'Etat, Michel Pharaon, avait affirmé, avant le début de la réunion, que ces nominations "sont une réalisation importante qui était attendue depuis plus de dix ans". Douze femmes font partie de ce Conseil dont le directeur général sera nommé plus tard.
Depuis des années, le CES était négligé par les autorités politiques, ce qui a largement entravé son action.
Prestataires privés dans le secteur de l'électricité
En outre, M. Riachi a indiqué que le Conseil des ministres a prolongé jusqu'au 31 décembre 2021, le contrat sur la base duquel le conseil d'administration d’Électricité du Liban confie la gestion du réseau aux prestataires privés, Bus et KVA. Le contrat avec la National Electricity Utility Company (NEUC) n'a, en revanche, pas été renouvelé.
Budget
Interrogé par les journalistes, M. Riachi a indiqué que la prochaine séance du gouvernement sera fixée en fonction des séances portant sur le budget.
Législatives
Avant d'entrer au Conseil des ministres, le ministre de l'Intérieur, Nohad Machnouk avait été interrogé par les journalistes sur la possibilité "qu'un plan B" soit prévu pour les élections législatives, en référence à un éventuel nouveau report. "Tout dépend des accords entres les formations politiques", a-t-il répondu. Interrogé sur le fait qu'il s'agit "des élections législatives les plus coûteuses", il a répondu : "tout est justifié".
Jeudi également, le président libanais Michel Aoun a affirmé, alors qu'il recevait une délégation des partis et forces nationaux au palais de Baabda, que personne "n'a la capacité d'empêcher la tenue des élections législatives". "Elles auront lieu à la date prévue", a-t-il martelé.
Les législatives sont censées avoir lieu en mai 2018, alors que les députés ont auto-prorogé à trois reprises leur mandat depuis 2009. Dans certains milieux politiques, on redoute une modification à la dernière minute de la nouvelle loi électorale.
Réfugiés syriens
Sur un autre plan, le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a indiqué que le Premier ministre, Saad Hariri, a promis qu'une commission ministérielle se réunira la semaine prochaine pour discuter de la feuille de route qu'il a présentée pour résoudre le dossier des réfugiés syriens.
Intervenant devant la presse, le ministre de la Culture, Ghattas Khoury, a déclaré que "cette loi est une étape historique pour la...
commentaires (3)
Appliquez la loi des loyers , créez cette caisse tant promise par le premier ministre depuis huit mois pour les locataires avant de songer à cette blague la protection du patrimoine.
Antoine Sabbagha
20 h 08, le 12 octobre 2017