Semaines de la mode, Londres après New York

Le dernier attentat de Londres n'a pas intimidé la planète mode qui court depuis samedi les défilés de la capitale britannique. Parmi les premiers à présenter leur collection féminine printemps/été 2018, l'Irlandais Jonathan Anderson proposait le 16 septembre à Yeomanry House ses fameuses robes volantées dans une version plus minimaliste secouée par des contrastes de textures brutes. Lundi après-midi, il faisait une apparition à la boutique Uniqlo d'Oxford street où était lancé le fruit de sa collaboration avec le géant japonais.
Toujours samedi, les Australiens Tamara Ralph & Michael Russo présentaient dans une halle, le marché Old Billingsgate, leur première ligne de prêt-à-porter après dix ans de haute couture. Une collection à la fois sage et élégante qui se distinguait par de nombreux détails couture et des effets métallisés.
Burberry, de son côté, a fait le buzz en attirant ses invités dans un ancien tribunal géorgien, la Old Sessions House. Avec l'adoption du « seenow, buynow » dont la marque est l'une des pionnières, ce défilé qui permettait d'acheter sur-le-champ les pièces de son choix était davantage automnal que printanier. Avec une débauche de tartan et de robes qui semblaient coupées dans des uniformes militaires, la collection prolonge l'exposition de photos sur le thème « Here we are » donnée en ce moment par l'enseigne et qui met en avant les tribus sociales britanniques, le tout sur une bande son des Pet Shop Boys.