Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, en visite en Russie depuis dimanche, a été reçu mercredi par le président russe Vladimir Poutine dans sa résidence d'été à Sotchi.
"Nous avons évoqué le renforcement des relations économiques et politiques entre la Russie et le Liban", a indiqué M. Hariri, lors d'un point presse organisé à l'issue de son entretien de près d'une heure avec le chef de l'Etat russe. Le chef du gouvernement a notamment appelé les entreprises russes à investir au Liban.
M. Hariri a également indiqué qu'une éventuelle aide russe à l'armée libanaise a été évoquée lors de cet entretien et a souligné que la coopération sécuritaire entre le Liban et la Russie sur le front antiterroriste était bonne.
M. Poutine a, de son côté, exprimé sa volonté de voir le Liban se distancier des conflits de la région, notamment en Syrie, ajoutant que "le Liban peut jouer un rôle dans la reconstruction de la Syrie". "Il est important pour la Russie de connaître les positions de l'ensemble des formations politiques libanaises", avait déclaré le président russe au début de sa rencontre avec M. Hariri, insistant sur la nécessité de "renforcer les relations entre les deux pays".
Cet entretien avec M. Poutine clôt la visite du Premier ministre libanais en Russie au cours de laquelle il avait notamment rencontré son homologue russe Dmitri Medvedev et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
M. Hariri était accompagné d'une délégation formée du vice-Premier ministre et ministre de la Santé, Ghassan Hasbani, ainsi que des ministres de l'Intérieur Nouhad Machnouk, des Finances Ali Hassan Khalil, de la Culture Ghattas Khoury, des Travaux publics et des Transports Youssef Fenianos, de l'Économie Raëd Khoury et de l'Information Melhem Riachi. Le chef du cabinet du Premier ministre, Nader Hariri, et son conseiller pour les affaires russes, Georges Chaaban, faisaient également partie de la délégation.
En début de semaine, des sources proches de Saad Hariri avaient qualifié sa visite en Russie d'"importante en cette étape cruciale dans la région, en particulier à la lumière des contacts en cours pour trouver une solution à la crise syrienne et protéger le Liban de ses répercussions négatives".
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Un Liban fort est un Liban uni, rassemblé autour d'un gouvernement et un président. Cela suppose des concessions et des efforts de la part de chacun.
Sarkis Serge Tateossian
22 h 55, le 13 septembre 2017