Photo d'archives montrant l'aéroport international de Beyrouth. Photo Reuters
Le ministre libanais des Transports et des Travaux publics, Youssef Fenianos, a assuré mardi que malgré l'affluence inhabituelle à l'aéroport de Beyrouth, aucune violation sécuritaire n'a été enregistrée. Le ministre a néanmoins estimé que l'aéroport avait besoin d'agrandissement, car il ne peut plus accueillir un tel nombre de voyageurs.
L'Aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth a été le théâtre, dans la nuit de dimanche à lundi, d'un chaos sans nom. Une situation liée à la concomitance des départs de visiteurs, en cette fin de mois d'août, avec les vacances de l'Adha et la saison de pèlerinage à La Mecque.
"L'aéroport de Beyrouth peut accueillir quatre à cinq millions de voyageurs par an, mais les chiffres enregistrés ont été décuplés en raison de plusieurs facteurs", a annoncé M. Fenianos, lors d'une conférence de presse. Mais le ministre a fait savoir que durant le mois de juillet, "un million de voyageurs ont été enregistrés à l'aéroport de Beyrouth". "Ce chiffre est susceptible d'augmenter", a ajouté M. Fenianos.
"Les chiffres (récents) constituent un record en raison de l'augmentation du nombre des pèlerins à la Mecque et des (Libanais) émigrés (en visite au Liban)", a expliqué le ministre. "Le retard qu'a mis l'Arabie saoudite à délivrer les autorisations pour le pèlerinage a compliqué les choses", a-t-il ajouté.
"Malgré le nombre considérable de visiteurs, aucune violation sécuritaire n'a été enregistrée", s'est félicité le ministre. Il a précisé que "350 vols ont décollé hier lundi de l'AIB, un record". "L'aéroport a besoin d'agrandissement car il ne peut plus accueillir un tel nombre de voyageurs", a toutefois prévenu le ministre.
Au niveau financier, M. Fenianos a fait savoir que "300 millions de dollars entrent annuellement à l'AIB".
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LA LIBRE EXPRESSION
18 h 54, le 29 août 2017