Le greffier du TSL souligne devant Saad Hariri l’importance du soutien du Liban au tribunal

Le greffier du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), Daryl Mundis, s'est entretenu cette semaine au Liban avec le Premier ministre Saad Hariri au cours d'une visite de travail, a indiqué le TSL dans un communiqué. M. Mundis a informé le Premier ministre de l'avancement des travaux du tribunal dans l'enquête sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.
Des audiences, destinées à exposer les preuves concernant l'identité des accusés et leur rôle respectif dans l'attentat, ont eu lieu du 3 au 6 et du 17 au 20 juillet au Leidschendam, aux Pays-Bas, où se trouve le siège du TSL.
« Cette visite m'a permis d'informer le Premier ministre des derniers développements dans les travaux du tribunal et de le remercier de la coopération que le gouvernement libanais continue d'assurer », a déclaré le greffier. « Le soutien du Liban est essentiel si l'on souhaite que le TSL accomplisse son mandat avec diligence et équité », a-t-il ajouté.
Le greffier se rend régulièrement à Beyrouth pour rendre compte des activités du TSL aux principaux interlocuteurs et superviser les travaux de cette instance au Liban. Il est responsable de l'administration du TSL sous tous ses aspects, y compris le budget, la collecte de fonds, les ressources humaines et la sécurité, mais aussi de l'administration judiciaire, de la section de participation des victimes qu'il supervise, de la protection des témoins et des services linguistiques.
Quatre personnes sont poursuivies pour « complot terroriste », dans le cadre de l'affaire Hariri : Moustapha Badreddine et Salim Jamil Ayache, deux cadres du Hezbollah, auraient coordonné les opérations et organisé la surveillance de Rafic Hariri quatre mois avant l'opération. Quant à Hussein Oneïssi et Hassan Sabra, ils sont notamment accusés d'avoir préparé une fausse revendication pour brouiller les pistes. Le TSL a renoncé à juger Moustapha Badreddine après avoir admis sa mort en Syrie en mai 2016.