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À La Une - repère

Les avancées militaires du régime syrien

Le régime de Bachar el-Assad a reconquis du terrain après l'implication à ses côtés du Hezbollah et de l'Iran, puis de la Russie.

 

Le président Bachar el-Assad reçu par des soldats russes lors d'une visite sur une base à Lattaquié. Photo publiée le 27 juin 2017. AFP / page Facebook de la présidence syrienne.

 

- Implication du Hezbollah -


Le 30 avril 2013, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah évoque une possible intervention directe de l'Iran et de son puissant mouvement pour empêcher une éventuelle chute du régime après deux ans de guerre. Il reconnaît l'engagement de ses combattants dans la région de Qousseir (ouest de la Syrie) et dans le haut lieu religieux chiite de Sayeda Zeinab, près de Damas.

Le 5 juin, le régime et les combattants du Hezbollah reprennent Qousseir, longtemps place forte rebelle près de la frontière libanaise et stratégique pour le régime car reliant Damas au littoral.

Le Hezbollah envoie des milliers de combattants pour venir en aide aux troupes syriennes. En mai 2015, Nasrallah reconnaît que son mouvement combat partout en Syrie.

 

- Soutien russe -

 

Le 30 septembre 2015, la Russie déclenche une intense campagne militaire pour venir en aide à l'armée, au bord de l'effondrement après une série de revers depuis mars 2015.

Le 12 janvier 2016, les forces du régime s'emparent de la localité rebelle de Salma, dans la province de Lattaquié (ouest), avec l'aide de l'aviation russe. Cette localité, tombée en juillet 2012, était devenue le QG des rebelles islamistes et de l'ex-Front al-Nosra aujourd'hui rebaptisé Fateh el-Cham.

 

 

- Province de Deraa -

Le 25 janvier 2016, les forces loyalistes, appuyées par l'aviation russe, des combattants du Hezbollah et des officiers iraniens, reprennent Cheikh Miskine (sud), près de la frontière jordanienne.

Début février, l'armée, soutenue par l'aviation russe, des combattants du Hezbollah et des miliciens syriens et étrangers, reprend Atmane, près de Deraa, chef-lieu de la province du même nom.

 

(Lire aussi : L’État islamique pris au piège à Raqqa)

 

 

- Alep -

Le 1er février 2016, les forces du régime, soutenues par des combattants du Hezbollah et des bombardiers russes, lancent une offensive dans la province d'Alep (nord). Les insurgés vont perdre bastion après bastion.
En juillet-août, les forces gouvernementales encerclent les secteurs est d'Alep tenus par les rebelles.
Le 15 novembre, après près d'un mois d'accalmie, la campagne de frappes est relancée, à coups de barils d'explosifs, d'obus et de roquettes, permettant à Damas de reprendre un à un les quartiers insurgés.
Le 22 décembre, le régime reprend le contrôle total d'Alep, après la sortie du dernier convoi de rebelles et de civils d'Alep-Est.

 

- Wadi Barada -

Le 29 janvier 2017, l'armée reprend Wadi Barada, région cruciale pour l'approvisionnement en eau de Damas.

 

- Palmyre -


Le 2 mars 2017, le ministre russe de la Défense et l'armée syrienne annoncent la reprise par les forces du régime de Palmyre.

La ville a changé de main plusieurs fois: conquise en mai 2015 par le groupe Etat islamique (EI), elle a été reprise par le régime en mars 2016 avant de retomber aux mains des jihadistes en décembre.

 

- Homs, quartiers de Damas -


Le 21 mai 2017, le régime met la main sur la totalité de Homs (centre), avec l'évacuation des rebelles du quartier de Waer, le dernier qu'ils contrôlaient.
Il reprend aussi le contrôle de trois importants quartiers de Damas, Barzé, Qaboune et Techrine.
Après avoir perdu de vastes régions face au régime, les rebelles ont été contraints de signer des accords d'évacuation pour échapper au siège et aux bombardements.

 

- Province d'Alep -


Le 4 juin, l'armée reprend à l'EI la localité de Maskana, dans le cadre d'une vaste opération lancée à la mi-janvier, avec le soutien des Russes, pour vaincre l'EI dans la province d'Alep.
Le 30 juin, l'EI se retire totalement de cette province face à la progression des forces prorégime.

 

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Pour mémoire 

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- Implication du Hezbollah -
Le 30 avril 2013, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah évoque une possible intervention directe de l'Iran et de son puissant mouvement pour empêcher une éventuelle chute du régime après deux ans de guerre. Il reconnaît l'engagement de ses combattants dans la région de Qousseir (ouest de la Syrie) et dans le haut lieu religieux chiite de Sayeda Zeinab,...
commentaires (4)

Il apparaît que le "Régime Syrien" aide par les Russes, Iranins et Hezbollah, reprend de plus en plus la main sur le terrain...ils Syrie dite utile...mais il lui faudra "composer avec les kurdes du Nord , soutenus par les USA, et les rebelles de la frontière Nord soutenus par Ankara...et ce ne sera pas une mince affaire...la course pour Rakka est un exemple de ce genre de problème... Donc du pain sur la planche et nous sommes loin d'une Syrie " pacifiée" par le "régime"...mais un pis aller qui permettra à une minorité de réfugiés de revenir au pays On peut regretter cette situation et faire de la politique fiction ...Si le "régime" avait explosé, Bachar aurait pris le fuite aide par "quelque âme charitable" les piliers de son régime se seraient dispersés, sans disparaître...un peu comme l'Armee de Saddam...attendant une nouvelle révolution bassiste, les Frères Musulmans auraient inévitablement pris le pouvoir, aides par la Turquie qui aurait vassalisé le pays... Combien de temps cela aurait il dure?

Chammas frederico

23 h 27, le 01 juillet 2017

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Commentaires (4)

  • Il apparaît que le "Régime Syrien" aide par les Russes, Iranins et Hezbollah, reprend de plus en plus la main sur le terrain...ils Syrie dite utile...mais il lui faudra "composer avec les kurdes du Nord , soutenus par les USA, et les rebelles de la frontière Nord soutenus par Ankara...et ce ne sera pas une mince affaire...la course pour Rakka est un exemple de ce genre de problème... Donc du pain sur la planche et nous sommes loin d'une Syrie " pacifiée" par le "régime"...mais un pis aller qui permettra à une minorité de réfugiés de revenir au pays On peut regretter cette situation et faire de la politique fiction ...Si le "régime" avait explosé, Bachar aurait pris le fuite aide par "quelque âme charitable" les piliers de son régime se seraient dispersés, sans disparaître...un peu comme l'Armee de Saddam...attendant une nouvelle révolution bassiste, les Frères Musulmans auraient inévitablement pris le pouvoir, aides par la Turquie qui aurait vassalisé le pays... Combien de temps cela aurait il dure?

    Chammas frederico

    23 h 27, le 01 juillet 2017

  • Apres ces avancées militaires espérons que les refugiés syriens au Liban reviendront enfin en Syrie .

    Antoine Sabbagha

    22 h 52, le 01 juillet 2017

  • CONNIVENCE ET MARCHANDAGES SECRETS... LES PSEUDOS PAYS ET ORGANISATIONS ALLIES DITS MOUMANA3ISTES EN PAYERONT SANS DOUTE CHEREMENT LE PRIX !

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 17, le 01 juillet 2017

  • Le titre est désinformateur...après tout c'est normal ! déjà avant de lire cette niouzeuse , j'avais compris que l'AFP était le maître d'oeuvre.....

    M.V.

    11 h 26, le 01 juillet 2017

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