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Moyen Orient et Monde

Brèves

Égypte
Raids contre des véhicules transportant des armes depuis la Libye
L'armée de l'air égyptienne a bombardé douze véhicules transportant des armes et qui s'apprêtaient à traverser illégalement la frontière en provenance de Libye, a indiqué hier un porte-parole militaire, le colonel Tamer el-Refaï. Le communiqué de l'armée ne fait pas état de pertes humaines. Pays voisin de l'Égypte, la Libye est plongée dans le chaos depuis la chute en 2011 du dictateur Mouammar Kadhafi. Des milices rivales se disputent le pouvoir et soutiennent deux autorités rivales, l'une basée à Tripoli et l'autre dans l'est du pays. Les autorités égyptiennes mettent régulièrement en garde contre la possibilité de voir l'instabilité en Libye gagner l'Égypte, où des jihadistes affiliés au groupe État islamique mènent régulièrement des attentats contre la police et l'armée.

Maroc
Nouvelles violences à el-Hoceima
De nouveaux heurts ont opposé lundi les forces de l'ordre et des manifestants dans la province d'el-Hoceima, dans le nord du Maroc, où la contestation sociale perdure. Ces violences interviennent au lendemain d'une déclaration du roi Mohammed VI, qui a dénoncé la lenteur des chantiers de développement mis en œuvre par le gouvernement dans cette région. Les protestataires réclamaient la libération des détenus du Hirak, nom du mouvement de contestation qui revendique le développement d'une région se disant « marginalisée ». La province septentrionale et enclavée d'el-Hoceima, dans la région historiquement frondeuse du Rif, est plongée dans un marasme économique avec un taux de chômage particulièrement élevé.

Colombie
Les FARC disent adieu aux armes
« La meilleure nouvelle en 50 ans » : c'est avec ces mots que le président colombien Juan Manuel Santos a salué hier la fin du désarmement des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, marxiste), principale guérilla du pays, qui a signé un accord de paix après un conflit d'un demi-siècle. Une cérémonie officielle a eu lieu à Mesetas, dans le centre du pays, en présence notamment du président Santos et du chef suprême des FARC, Rodrigo Londoño, alias Timochenko, arrivé le premier lundi soir en hélicoptère. « Je ressens une grande émotion et de grandes attentes », a-t-il tweeté peu après son arrivée. Timochenko portait un t-shirt bleu floqué du drapeau de la Norvège, saluant ainsi le pays nordique qui, avec Cuba, a été garant de l'accord de paix signé en novembre 2016. « Aujourd'hui, la Colombie reçoit la meilleure nouvelle en 50 ans : les FARC laissent les armes et la parole sera leur unique forme d'expression », s'est ainsi donc félicité le président Santos, également sur Twitter, accompagnant son message du mot-clé #VivaLaVida (vive la vie). Lundi, la mission des Nations unies en Colombie, chargée de superviser le désarmement et de détruire les armes, avait annoncé que les quelque 7 000 combattants des FARC avaient remis l'ensemble de leur arsenal, soit 7 132 armes.

Brésil
Temer formellement accusé de corruption
Le procureur général du Brésil a présenté, lundi soir, une demande de mise en accusation formelle contre le président Michel Temer pour corruption passive, une procédure inédite qui pourrait sonner le glas d'un mandat secoué par les affaires. Quelques heures avant de devenir le premier président du Brésil à faire l'objet d'une telle demande, M. Temer s'était pourtant dit indestructible. « Rien ne nous détruira, ni moi ni mes ministres », avait-il affirmé. Pour que le président soit inculpé et traduit devant la Cour suprême, la demande du procureur général Rodrigo Janot doit être acceptée par les deux tiers des députés. Dans ce cas, M. Temer serait écarté du pouvoir pour une durée pouvant s'étendre à 180 jours. Il s'agirait du deuxième changement brutal à la tête de l'État en un an, après la destitution controversée de Dilma Rousseff (gauche), dont M. Temer était le vice-président avant qu'elle ne soit écartée du pouvoir pour maquillage des comptes publics.

Allemagne
Merkel lève son opposition de principe au mariage gay
La chancelière Angela Merkel a levé, lundi soir, son opposition de principe au mariage gay en Allemagne, au moment où son parti conservateur est sous une pression croissante sur ce sujet avant les élections législatives de septembre. Dans une interview accordée au magazine féminin Brigitte, organisée en direct dans un théâtre de Berlin, la chancelière s'est dit ouverte pour la première fois à un vote « en conscience » des députés allemands sur le mariage entre personnes du même sexe.

ÉgypteRaids contre des véhicules transportant des armes depuis la LibyeL'armée de l'air égyptienne a bombardé douze véhicules transportant des armes et qui s'apprêtaient à traverser illégalement la frontière en provenance de Libye, a indiqué hier un porte-parole militaire, le colonel Tamer el-Refaï. Le communiqué de l'armée ne fait pas état de pertes humaines. Pays voisin de...

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L’armée américaine a, pour l’instant, renoncé à occuper le sud-est de la Syrie. Ses déclarations récentes, lors d’une conférence de presse du ministère de la Défense, montrent qu’elle reconnait la défaite de son projet originel. l’armée américaine occupait la station frontalière d’al-Tanf entre la Syrie et l’Irak à environ 12 kilomètres à l’est du triangle frontalier Jordanie-Syrie-Irak. La route entre Damas et Bagdad, qui a une grande importance économique, traverse Al-Tanf. Lorsque les forces du gouvernement syrien ont avancé sur la région d’al-Tanf, les militaires américains les ont bombardées et ont revendiqué unilatéralement une « zone de désescalade », c’est-à-dire un territoire occupé, autour du poste frontière. Le plan américain était de faire mouvement vers le nord d’al-Tanf et la vallée de l’Euphrate autour de Deir Ezzor pour empêcher que les zones tenues, à l’ouest, par le gouvernement syrien et par l’Irak, à l’est, se rejoignent. Les propagandistes néoconservateurs et sionistes clamaient qu’il fallait empêcher que se constitue un « croissant chiite » qui aurait relié l’Iran au Liban à travers l’Irak et la Syrie. Les forces américaines auraient ainsi coupé tout soutien iranien aux forces du Hezbollah qui défendent le Liban contre les incursions israéliennes. Mais le « croissant chiite » n’a jamais été qu’une vue de l’esprit. Le soutien iranien au Hezbollah n’a jamais dépendu des seules connexions terrestres.

FRIK-A-FRAK

14 h 54, le 28 juin 2017

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Commentaires (1)

  • L’armée américaine a, pour l’instant, renoncé à occuper le sud-est de la Syrie. Ses déclarations récentes, lors d’une conférence de presse du ministère de la Défense, montrent qu’elle reconnait la défaite de son projet originel. l’armée américaine occupait la station frontalière d’al-Tanf entre la Syrie et l’Irak à environ 12 kilomètres à l’est du triangle frontalier Jordanie-Syrie-Irak. La route entre Damas et Bagdad, qui a une grande importance économique, traverse Al-Tanf. Lorsque les forces du gouvernement syrien ont avancé sur la région d’al-Tanf, les militaires américains les ont bombardées et ont revendiqué unilatéralement une « zone de désescalade », c’est-à-dire un territoire occupé, autour du poste frontière. Le plan américain était de faire mouvement vers le nord d’al-Tanf et la vallée de l’Euphrate autour de Deir Ezzor pour empêcher que les zones tenues, à l’ouest, par le gouvernement syrien et par l’Irak, à l’est, se rejoignent. Les propagandistes néoconservateurs et sionistes clamaient qu’il fallait empêcher que se constitue un « croissant chiite » qui aurait relié l’Iran au Liban à travers l’Irak et la Syrie. Les forces américaines auraient ainsi coupé tout soutien iranien aux forces du Hezbollah qui défendent le Liban contre les incursions israéliennes. Mais le « croissant chiite » n’a jamais été qu’une vue de l’esprit. Le soutien iranien au Hezbollah n’a jamais dépendu des seules connexions terrestres.

    FRIK-A-FRAK

    14 h 54, le 28 juin 2017

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