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À La Une - egypte

Meurtre de Suzanne Tamim : le magnat égyptien Hicham Talaat Moustafa gracié par Sissi

L'homme d'affaires qui avait été condamné à 15 ans de prison pour avoir commandité le meurtre de la chanteuse libanaise a été gracié pour des raisons médicales.

Le magnat égyptien Hicham Talaat Moustafa condamné à 15 ans de prison pour le meurtre de la chanteuse libanaise Suzanne Tamim a été gracié par le président Abdel Fattah al-Sissi. Photo AFP

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a gracié 502 prisonniers avant la fête de l'Aïd el-Fitr, a rapporté vendredi l'agence égyptienne Mena. La liste des noms des prisonniers n'a pas été publiée mais, ajoute l'agence de presse, 25 femmes ainsi qu'un grand nombre de jeunes opposants au régime, vont être libérés.

Parmi les personnes graciées figurent Hicham Talaat Moustafa, homme d'affaires égyptien à la tête de Talaat Moustafa Group, une des plus grandes entreprises immobilières du pays. Le magnat de l'immobilier avait été condamné à une peine de 15 ans de prison pour avoir engagé un tueur à gages chargé d'abattre la star de la pop libanaise Suzanne Tamim en 2008. Selon une source parmi les responsables de la sécurité, il a été gracié pour des raisons médicales.

Le président Sissi a enjoint au ministère de l'Intérieur de libérer les prisonniers avant le début des festivités de l'Aïd el Fitr, qui débutent juste après la fin du mois de jeûne du ramadan samedi.

Suzanne Tamim fut un temps la maîtresse de M. Talaat Moustafa, une figure du Parti national démocrate (PND, aujourd'hui dissout) de l'ex-président Hosni Moubarak et un associé du fils de ce dernier, Gamal.

En mai 2009, M. Talaat Moustafa avait été condamné à mort pour le meurtre, ce qui avait provoqué un choc en Egypte, d'autant plus que la peine visait un homme d'affaires connu. Un an plus tard, la condamnation avait été cassée pour vice de procédure et lors d'un procès en deuxième instance en septembre 2010, il avait été condamné à 15 ans de prison. Mais en novembre de la même année, le ministère public avait qualifié le verdict de "trop clément" et réclamé un nouveau procès. En février 2012, la Cour de cassation égyptienne avait confirmé la peine de 15 ans de prison.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a gracié 502 prisonniers avant la fête de l'Aïd el-Fitr, a rapporté vendredi l'agence égyptienne Mena. La liste des noms des prisonniers n'a pas été publiée mais, ajoute l'agence de presse, 25 femmes ainsi qu'un grand nombre de jeunes opposants au régime, vont être libérés.
Parmi les personnes graciées figurent Hicham Talaat Moustafa,...

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Un exemple parmi tant d'autres, de ces femmes fatales, qui recherchent plus le comfort matériel en se jetant dans les bras de ces soit-disants magnats dont les fortunes sont faites de manière mafieuse, dans des pays dictatoriaux, aux structures judiciaires archaïques et arbitraires, sans se rendre compte du danger mortel qui les guettent... Malheureusement, ceci arrive tous les jours encore, parmi une partie des femmes Libanaises, qui vivent parfois dans la misère, qui n'ont que leur attrait physique à offrir, et qui se vendent facilement aux plus offrants dans nos pays arabes: "suivez mon regard". Des drames pareils ont lieu tous les jours, souvent loin des feux de la rampe.

Saliba Nouhad

19 h 14, le 23 juin 2017

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Commentaires (1)

  • Un exemple parmi tant d'autres, de ces femmes fatales, qui recherchent plus le comfort matériel en se jetant dans les bras de ces soit-disants magnats dont les fortunes sont faites de manière mafieuse, dans des pays dictatoriaux, aux structures judiciaires archaïques et arbitraires, sans se rendre compte du danger mortel qui les guettent... Malheureusement, ceci arrive tous les jours encore, parmi une partie des femmes Libanaises, qui vivent parfois dans la misère, qui n'ont que leur attrait physique à offrir, et qui se vendent facilement aux plus offrants dans nos pays arabes: "suivez mon regard". Des drames pareils ont lieu tous les jours, souvent loin des feux de la rampe.

    Saliba Nouhad

    19 h 14, le 23 juin 2017

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