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Liban - Loi électorale

Geagea appelle à un vote en Conseil des ministres

Raad renouvelle ses avertissements : « Le Liban est menacé de chaos et d'instabilité après le 20 juin »

« Que personne ne croit qu’il sera possible de s’entendre sur une loi électorale, une fois que le mandat de la Chambre aura expiré », a averti Mohammad Raad.

Le débat autour de la loi électorale devrait reprendre avec le retour du chef du gouvernement, Saad Hariri, aujourd'hui de Riyad où il a pris part au sommet arabo-américain, à la tête d'une délégation officielle libanaise. Ce débat continue de faire cependant du surplace et les pronostics relatifs à une éventuelle percée génératrice d'une entente autour d'une nouvelle formule électorale avant la date butoir du 20 juin (expiration du mandat de la Chambre) restent très pessimistes.
Les déclarations faites hier par des personnalités de divers bords politiques attestent d'ailleurs de l'impasse dans laquelle se situe ce débat, en dépit de l'optimisme que continue d'afficher le président de la Chambre, Nabih Berry, cité hier par ses visiteurs. Nabih Berry croit toujours qu'une solution est toujours possible avant l'expiration des délais constitutionnels. Mais laquelle ? Les diverses forces politiques continuent de faire chacune assumer à l'autre la responsabilité de l'impasse, qui, de l'avis du leader des Forces libanaises, Samir Geagea, peut être brisée « à travers un vote en Conseil des ministres ». L'idée avait déjà été avancée mais elle avait été catégoriquement rejetée par le tandem Hezbollah-Amal. Elle risque aujourd'hui d'enflammer de nouveau le débat. M. Geagea l'a proposée durant la conférence de presse qu'il a tenue pour annoncer la candidature d'Antoine Habchi au siège maronite de Baalbeck-Hermel. « Nous luttons depuis 8 ans pour une nouvelle loi électorale. La région de Baalbeck-Hermel est l'exemple vivant des effets des mauvaises lois électorales puisqu'elle est privée d'une représentation sérieuse. Aujourd'hui même, nous faisons face à des éventualités, aussi mauvaises l'une que l'autre : une prolongation du mandat de la Chambre, inacceptable, qui sera un coup porté au nouveau régime, l'organisation des élections sur base de la loi de 1960, synonyme d'un constat d'échec pour le régime et pour le système politique libanais, ou le vide, que nul ne souhaite », a-t-il dit, avant de proposer le vote en Conseil des ministres et d'insister sur le fait que la stabilité politique reste prioritaire. « Nous pouvons, à titre d'exemple, avancer la proportionnelle souhaitée par les autres mais à condition que les détails de cette formule fassent l'objet d'un vote en Conseil des ministres. C'est la seule solution devant nous », a-t-il affirmé.
Du côté du Hezbollah, le chef du bloc parlementaire de cette formation, Mohammed Raad, a mis en garde contre un vide au niveau de l'autorité législative, en soulignant, pour la deuxième fois consécutive en deux jours, la gravité d'une telle issue à la crise. « Nous n'avons qu'un choix, poursuivre le dialogue pendant 28 jours encore, a déclaré M. Raad. Que personne ne croit qu'il sera possible de s'entendre sur une loi électorale une fois que le mandat de la Chambre aura expiré. L'entente doit se réaliser avant le 20 juin. Après cette date, le chaos et l'instabilité politique menaceront le pays. Personne n'a le droit d'entraîner le Liban vers ce risque. Nous devons sérieusement aboutir à une loi avant le 20 juin », a insisté M. Raad sans référence aucune à la proportionnelle pour laquelle le Hezbollah plaide en permanence, au moment où, de sources politiques citées par l'agence al-Markaziya, on estime que si jamais les législatives ont lieu, ce sera sur base de la loi de 1960. Une loi honnie par la majorité des forces politiques, dont les Kataëb, qui, par la voix de leur chef, Samy Gemayel, estiment que le recours à ce texte « s'assimile à une rallonge indirecte du mandat du Parlement ». Mais pour le responsable à l'information du PSP, Rami el-Rayyes, ce choix reste inévitable pour éviter un vide institutionnel.
Pendant ce temps, le député Ammar Houri (courant du Futur) jugeait que pour briser l'impasse, il faut que « certains renoncent à leurs calculs étriqués », un discours également tenu par son collègue Hani Kobeyssi (Amal) qui a fustigé ceux « qui essaient d'arracher des victoires personnelles au détriment des intérêts nationaux ».

Le débat autour de la loi électorale devrait reprendre avec le retour du chef du gouvernement, Saad Hariri, aujourd'hui de Riyad où il a pris part au sommet arabo-américain, à la tête d'une délégation officielle libanaise. Ce débat continue de faire cependant du surplace et les pronostics relatifs à une éventuelle percée génératrice d'une entente autour d'une nouvelle formule...

commentaires (2)

L,ISTABILITE ET LE CHAOS NE VIENNENT QUE DES ETERNELS BOYCOTTEURS... ALLEZ AU VOTE DEMOCRATIQUE EN CONSEIL DES MINISTRES ET ARRIVE QUE POURRA... PIRE QUE L,INSTABILITE ET LE DOUTE SUR LE DEVENIR QUE LES LIBANAIS ENDURENT IL N,Y A PAS !

LA LIBRE EXPRESSION

09 h 56, le 23 mai 2017

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Commentaires (2)

  • L,ISTABILITE ET LE CHAOS NE VIENNENT QUE DES ETERNELS BOYCOTTEURS... ALLEZ AU VOTE DEMOCRATIQUE EN CONSEIL DES MINISTRES ET ARRIVE QUE POURRA... PIRE QUE L,INSTABILITE ET LE DOUTE SUR LE DEVENIR QUE LES LIBANAIS ENDURENT IL N,Y A PAS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 56, le 23 mai 2017

  • la loya jirga du hezbolla, tout dois passer par le consensus c'est comme cela que les syriens ont gere le Liban. A chaque fois que quelqu'un proposait quelque chose qui leur deplaisait, ils disaient qu'il faut un consensus. Et ils trouvaient tjrs quelqu'un qui n'etait pas d'accord. On a vu ce que cela produisait in fine comme pays, la syrie.

    George Khoury

    06 h 57, le 23 mai 2017

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