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À La Une - Liban

Deuxième journée de mobilisation des camionneurs autour de Beyrouth

Plusieurs grands axes concernés, le trafic pour le moment fluide.

Des camions, bennes relevés, sur l'autoroute à hauteur de Khaldé, dans le caza d'Aley, le 27 avril 2017. Photo tirée du compte Twitter du centre de gestion du trafic @tmclebanon

Pour la deuxième matinée consécutive, les camionneurs se sont postés avec leurs véhicules jeudi matin sur les principaux axes menant à Beyrouth, au nord comme au sud.

Les conducteurs de poids lourds protestent contre la fermeture, durant un mois, des carrières et contre l'interdiction de transporter des marchandises ; décision qui prive prétendument ces camionneurs de leur "pain quotidien".

Ainsi, des camions se sont postés sur l'autoroute à hauteur de Khaldé, dans le caza de Aley, au sud-est de Beyrouth, dans les deux sens. Des poids lourds se sont également alignés sur l'autoroute principale à hauteur de Safra, dans le caza du Kesrouan, dans les deux sens. Mêmes scènes sur la route de Zahrani, à hauteur de Saïda, au Liban-Sud et sur la route reliant Dora au secteur de la Quarantaine, dans la banlieue-nord de la capitale où les forces de l'ordre ont été déployées.

Sur tous ces axes, aucun embouteillage monstre n'a été enregistré dans la matinée, comme c'était le cas hier.

Dans la matinée, le leader druze Walid Joumblatt a raillé sur Twitter le "sang-froid" du ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, sur les questions de sécurité routière et la grève des camionneurs, "comme s'il était au Pôle nord".

 

 

Mercredi, la fermeture généralisée des routes avait nécessité une réunion du Conseil central de sécurité présidé par M. Machnouk qui avait déclaré au terme des discussions que les fermetures de routes seraient strictement interdites et qu'il avait reçu des directives claires du président de la République Michel Aoun et du Premier ministre Saad Hariri pour agir très fermement à ce propos.

La tension provoquée par ce mouvement était soudain si forte qu'une dispute avait éclaté mercredi entre manifestants et automobilistes à Ouzaï, dans la banlieue-sud de Beyrouth, dégénérant en tirs d'armes à feu et un accident de voiture. Un manifestant a même brisé les vitres du véhicule d'un automobiliste et a été aussitôt arrêté par les forces de l'ordre.

 

 

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