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Liban - Société

Les pêcheurs du Akkar se préparent à des sit-in

Réunion hier des pêcheurs du Akkar au port de Abdé.

Les pêcheurs du Akkar se sont réunis, hier, au port de Abdé pour protester contre les mesures prises par les garde-côtes pour contrôler le chalutage de fond, une technique de pêche très répandue au Liban mais qui détruit la faune et la flore marines. Ce genre de pêche est interdite depuis des années au large des côtes libanaises du 15 mai au 15 septembre, notamment pour permettre aux poissons de se reproduire.
En effet, depuis dix jours, un mois avant le début de la période d'interdiction prévue par la loi, et respectée par les pêcheurs au large des côtes libanaises, les garde-côtes empêchent les chalutiers de prendre le large suite à une décision du ministère de l'Agriculture.
Dans une missive adressée aux autorités, les pêcheurs de poissons ont appelé le ministère de l'Agriculture à revenir sur sa décision. « Nous vivons de la pêche en mer. Comment voulez-vous qu'on survive ? Ce genre de décision devrait être prise en coordination avec les pêcheurs et l'État doit leur assurer des substituts », précise le texte.
Les pêcheurs des côtes du Akkar comptent organiser des sit-in si leurs revendications demeurent lettre morte.

Les pêcheurs du Akkar se sont réunis, hier, au port de Abdé pour protester contre les mesures prises par les garde-côtes pour contrôler le chalutage de fond, une technique de pêche très répandue au Liban mais qui détruit la faune et la flore marines. Ce genre de pêche est interdite depuis des années au large des côtes libanaises du 15 mai au 15 septembre, notamment pour permettre aux...

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