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Moyen Orient et Monde

Les mutilations génitales féminines, une pratique mondialisée

Longtemps considérées comme ne concernant que le continent africain, les mutilations génitales féminines (MGF) touchent bien au-delà de ses frontières. En Europe et aux États-Unis, près de 500 000 femmes sont victimes d'une MGF, soit y sont potentiellement exposées, rapportent les démographes de l'Institut national d'études démographiques (INED), Marie Lesclingand et Armelle Andro. Des jeunes filles issues de familles originaires de pays où les MGF sont traditionnellement effectuées font face au risque d'être excisées, notamment lors de voyages dans leur pays d'origine. La France, où la pratique est illégale, est l'un des seuls pays à appliquer de lourdes condamnations sur la question. Les peines peuvent aller de cinq à trente ans d'emprisonnement, selon les actes perpétrés sur la personne concernée et la nature des liens avec cette dernière. Pour autant, cela ne dissuade pas les proches des jeunes femmes qui contournent la loi en pratiquant les MGF en dehors du territoire français. Aux États-Unis, Jumana Nagarwala, jeune urgentiste hospitalière, a été mise en examen ce mois-ci pour avoir mutilé des fillettes âgées de 6 à 8 ans dans son cabinet à la demande de leurs mères. Grande première dans le pays, la quadragénaire risque la prison à vie.

Longtemps considérées comme ne concernant que le continent africain, les mutilations génitales féminines (MGF) touchent bien au-delà de ses frontières. En Europe et aux États-Unis, près de 500 000 femmes sont victimes d'une MGF, soit y sont potentiellement exposées, rapportent les démographes de l'Institut national d'études démographiques (INED), Marie Lesclingand et Armelle Andro....

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