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Liban

À Saïda, l’affluence ralentie à cause d’un marathon

Les électeurs français et franco-libanais ont connu quelques difficultés pour se déplacer aux urnes, le matin, dans la capitale sudiste à cause du marathon.

Les routes fermées à cause du marathon ont rendu difficile l’accès à Saïda, mais aussi au bureau de vote de l’ISF.

L'affluence était faible dans la matinée au bureau de vote de l'Institut français de Saïda, avec 42 votants à 9h35. Cette faible participation est en partie due au marathon pour lequel plusieurs quartiers, dont celui de l'IFS, avaient été fermés, bloquant ainsi la circulation aux automobilistes. « Nous avons été obligés de garer notre voiture assez loin », déplore une électrice franco-libanaise. À partir de 12h, le quartier s'est animé et le centre de vote a connu une plus grande affluence.
Beaucoup d'électeurs se sont déplacés en famille, avec leurs enfants et même les grands-parents, pour choisir au premier tour les deux finalistes de l'élection présidentielle française. D'autres ont pris part au marathon de Saïda avant d'aller voter. Une ambiance familiale et joviale régnait sur les lieux et a fait presque passer inaperçue la présence des agents des Forces de sécurité intérieure, déployés pour assurer la sécurité du scrutin. Les électeurs ont apprécié la fluidité au bureau de vote et s'en félicitaient d'autant qu'ils avaient eu vent de la forte affluence aux bureaux de Beyrouth où les Français et les Franco-Libanais faisaient la queue.
Si certains électeurs n'ont pas caché leurs intentions de vote, d'autres se sont abstenus de désigner leurs candidats. « François Fillon est le représentant du Liban-Sud. Quant à son implication éventuelle dans des affaires de corruption, tout le monde accepte un petit cadeau. L'élection de Marine Le Pen serait un désastre car elle veut nous retirer notre citoyenneté », avoue Charafeddine, un électeur franco-libanais. Cette affirmation ne correspond pas au point de vue d'une de ses amies pour qui « un homme politique doit être intègre ».
Sylvie, ressortissante française, accompagnée de sa petite-fille, a attendu midi pour aller déposer son bulletin dans l'urne. « Moi, je ne voterai ni pour Marine Le Pen ni pour Mélenchon. Si Macron arrive au second tour, je voterai pour lui », confie-t-elle à L'Orient-Le-Jour en laissant échapper des insultes à l'égard des deux premiers.
D'autres ont avoué avoir des difficultés à opter pour un candidat ou un autre, mais ont dans le même temps insisté sur l'importance de voter en tant que devoir de citoyen. « J'en ai les larmes aux yeux. C'est une campagne très difficile. Jusqu'à hier, je continuais à parler à mes enfants qui vivent en France. Choisir était difficile, mais il fallait voter », s'émeut une électrice qui a préféré garder l'anonymat.

L'affluence était faible dans la matinée au bureau de vote de l'Institut français de Saïda, avec 42 votants à 9h35. Cette faible participation est en partie due au marathon pour lequel plusieurs quartiers, dont celui de l'IFS, avaient été fermés, bloquant ainsi la circulation aux automobilistes. « Nous avons été obligés de garer notre voiture assez loin », déplore une...

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