Rechercher
Rechercher

Liban - Arrêt sur image

Les Rameaux assombris, en attendant la Lumière de Pâques !

Place de l’Étoile, une foule dense a pris part à la procession. Photo Sako Békarian

Le tranquille et insouciant dimanche des Rameaux, célébré au Liban par les deux communautés catholique et orthodoxe, dont les calendriers coïncident cette année, a été assombri par la nouvelle des sanglants attentats contre deux églises en Égypte. La première réaction, la réaction la plus humaine, n'est pas l'indifférence. Elle consiste à compatir avec ceux qui souffrent, selon les mots de saint Paul dans ses Épitres : « Quand un membre du corps souffre, c'est tout le corps qui souffre, et quand un membre du corps est à l'honneur, c'est tout le corps qui est à l'honneur. » Les attentats meurtriers contre l'Église copte, à n'en point douter, sont en rapport avec la prochaine visite du pape au Caire, et avec l'effort déployé par l'islam sunnite d'al-Azhar pour lutter, dans l'ouverture à l'Église universelle, contre la violence jihadiste exercée au nom de la religion musulmane. Pour tout chrétien, pour tout homme de bonne volonté, il est clair que le meurtre, au nom de la religion, est au XXIe siècle une sorte d'ignominie spirituelle, un retour à un âge révolu. Le risque est grand, quand même, de considérer le terrorisme comme une fatalité, de banaliser ce mal et de croire que c'est le prix à payer pour que les chrétiens restent en Orient. Mais l'Église est fille de l'espérance, fille de la Résurrection. Si les Rameaux ont pris hier, en Égypte, le visage du vendredi saint, il ne faut pas douter une seconde que les ténèbres spirituelles seront englouties bientôt par la Lumière de Pâques.

F.N.

Le tranquille et insouciant dimanche des Rameaux, célébré au Liban par les deux communautés catholique et orthodoxe, dont les calendriers coïncident cette année, a été assombri par la nouvelle des sanglants attentats contre deux églises en Égypte. La première réaction, la réaction la plus humaine, n'est pas l'indifférence. Elle consiste à compatir avec ceux qui souffrent, selon les...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut