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Lifestyle - les potins

Quelqu’un m’a dit...

Le ministre de la Culture conversant avec Zad Moultaka. Au premier plan, on reconnaît Mouna Hraoui et Rony Arayji.

L'été à Venise

Compositeur et plasticien, Zad Moultaka représente le Liban à la Biennale de Venise 2017. Le pavillon dans la Sérénissime n'a pas bénéficié d'un seul centime du gouvernement et n'aurait pas vu le jour sans le volontarisme du privé. Plus des deux tiers du budget ont été bouclés grâce à des mécènes et partenaires, notamment la Fondation Robert A. Matta, la Banque Libano-Française, Bank Audi, la Fondation nationale du patrimoine, la Banque BEMO, la Fondation Boghossian, le Groupe ABC, mais aussi Zaza et Philippe Jabre, Vatché Manoukian, Monique et Gérard Velay. D'autres encore pourraient mettre la main au porte-monnaie !
Dans cette perspective, un dîner de levée de fonds a été organisé mercredi dernier au restaurant Monsieur Bleu, du palais de Tokyo, à Paris. Étaient au rendez-vous l'ancien ministre de la Culture Rony Arayji (qui a mandaté Zad Moultaka à la Biennale) et l'actuel ministre, Ghattas Khoury, les deux accompagnés de leurs épouses. Installés à la table de Mouna Hraoui, ils étaient en grande conversation avec l'ambassadeur de la Ligue arabe à Paris Boutros Assaker, le délégué permanent du Liban auprès de l'Unesco Khalil Karam, Rose Choueiry et Bruno Foucher, président du conseil d'administration de l'Institut français, organisme qui met sur pied le réseau international des conseilleurs culturels et des attachés.
Arrivée au cocktail avec son époux, Nora Joumblatt s'est retrouvée à dîner sans le chef du PSP, qui a décidé sur un coup de tête d'aller prendre tranquillement son repas ailleurs, à l'avenue (Montaigne). Non sans avoir entraîné avec lui le ministre Ayman Choucair. Cela n'a pas gâché l'humeur de Nora et de Laurence Choucair, qui ont passé une excellente soirée avec leurs amis, notamment Randa Takieddine, Samia Sauma (c'est elle qui a amené la star de l'art contemporain, Ai Weiwei, à Beyrouth, en avril dernier), Kamal Mouzawak, Nada Nachef, sous-directrice générale pour les sciences sociales et humaines à l'Unesco, ainsi que des journalistes français.
Au détour des tables, aux côtés de Nadine Begdache, membre de l'équipe artistique du Pavillon libanais et galeriste de Zad Moultaka, on croise Serge Akl, Wagih Ghossoub et Abraham Karabadjakian qui consommaient avec délectation un foie gras de canard, un filet de bar et une renversante Pavlova à l'ananas et émulsion passion. Les vins, Émirs 2011 (rouge) et Chardonnay St-Thomas (blanc), offerts par Le Clos Saint-Thomas, ont coulé à flot et échauffé les esprits.
Antoine et Janine Maamari (également investie dans ce projet) avaient invité Mary et l'ancien ministre Ghassan Salamé, Vénus Khoury-Ghata, Katy et Jean Boghossian, Wafa' Saab, Nayla de Freige et Nada Takieddine.
Venue spécialement de Londres, Nada Andraos a dîné avec Rina Hraoui, Maya Mouzannar, Georges Andraos, Joe Asfar et l'avocate Chiara Poggi.
Isabelle Doumit Skaff était attablée avec Michel Sabbagh, Marguerite Doumit, Jess et Yara Hanna, Anthony Saroufim...

 

Un soleil en pleine bourrasque


Assistaient également à ce dîner, qui s'est déroulé dans une ambiance chaleureuse et conviviale, le chargé d'affaires à l'ambassade du Liban Ghadi el-Khoury, le directeur de la MEA à Paris Raymond Khattar, le commissaire artistique du Pavillon libanais et historien d'art Emmanuel Daydé (il organise Nuit Blanche à Paris depuis sa création en 2002), Romain Mangion, Sandra Tarazi et sa fille Katy, Pierre Chidiac, Alya et Farid Atieh, Joseph Saliba, Joumana Hobeika, Simone et Nadim Saïkali, André Tyan, Yolla Noujeim et Joseph Karam. Présents aussi, Joe Achkar, Michel Charrier, Shérine Audi, Sabine Bustros, Zalfa et Noël Hakim, Raya et Carlos Heneiné, et un nombre de journalistes français.
On a appris ce soir-là qu'à Venise, la zone dédiée à Moultaka occupe un espace de 600 m2 dans l'Arsenal Nuovissimo, lieu stratégique au cœur de la Biennale. Que Moultaka érige un monument au dieu-soleil babylonien ŠamaŠ (Shamash), divinité de la justice. Et qu'il affronte les thèmes de la guerre, de la barbarie et de la destruction, avec ses propres armes: la musique, les formes et les matières. Le tout dans « une démarche radicale où la technologie naît de l'archaïque ». Le chœur de l'Université antonine, sous la direction de Toufic Maatouk, interviendra lors de l'inauguration du pavillon, à Venise.
L'art « peut être un éclair de soleil en pleine bourrasque. Il peut être le pas d'un homme sur le chemin de la vie ou, pourquoi pas, un pied qui frappe le sol pour dire "assez"», disait Antoni Tapies. Oui l'art fait espérer quand tout est obscurci.
Zad Moultaka promet de surprendre.

 

La plaque dévoilée...

À Beyrouth, la municipalité a préservé la mémoire de l'ancienne directrice du Collège Louise Wegmann, Raymonde Abou, en baptisant une rue en son nom, dans le secteur de Wardieh. Dimanche dernier, à Dubaï, en présence de toute l'équipe des responsables, des enseignants et des élèves du Lycée libanais francophone privé (LLFP), Varouj Nerguizian et Anita Nammour, membres fondateurs du lycée, ont dévoilé la plaque portant le nom: Maternité Raymonde Abou. En guise de reconnaissance pour les efforts déployés durant quinze ans par la grande dame, décédée récemment, pour asseoir l'établissement sur des bases solides. Andrée Daouk et Nicole Hadaya, anciennes collègues de Raymonde et néanmoins amies, ont fait spécialement le déplacement pour assister à la cérémonie.

 

La liane chez Lapérouse

À voir cette grande liane, on la croirait plutôt mannequin que juriste. Comment fait Amal Clooney pour garder la ligne ? Le secret, Gregory Lentz, propriétaire du mythique restaurant parisien Lapérouse, qui a reçu le couple Clooney à dîner, l'a livré à Peter MikelBank du magazine People. Au menu pour Amal, une triste salade non assaisonnée et un steak. Pas de dessert non plus. Alors que pour l'acteur et producteur, c'étaient des langoustines, un steak, un plateau de fromages et un Bollinger Grande Année Champagne, la bouteille 2009 de James Bond. Les Clooney étaient venus à Paris assister à la cérémonie des césars, où l'acteur s'est vu remettre un césar d'honneur des mains de Jean Dujardin pour l'ensemble de sa carrière.

 

ditavonbliss@hotmail.com

 

L'été à Venise
Compositeur et plasticien, Zad Moultaka représente le Liban à la Biennale de Venise 2017. Le pavillon dans la Sérénissime n'a pas bénéficié d'un seul centime du gouvernement et n'aurait pas vu le jour sans le volontarisme du privé. Plus des deux tiers du budget ont été bouclés grâce à des mécènes et partenaires, notamment la Fondation Robert A. Matta, la Banque...

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