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Cinema-

« Je suis et je demeure un grand romantique »

Philippe Aractingi raconte l'amour à « L'OLJ ».

L'Orient-Le Jour : Pourquoi un film d'amour et à l'heure actuelle ?
Philippe Aractingi : Un film est toujours le miroir d'un temps. Rappelez-vous Bosta, filmé à la sortie de la guerre civile, ou Sous les Bombes, en pleine guerre d'Israël. Il reflète le besoin d'un temps. Aujourd'hui, nous avons besoin de montrer que nous sommes différents de la haine qui nous entoure. Parler d'amour, c'est aller à l'inverse de la haine ambiante. C'est donc une forme de résistance. On a besoin d'aimer et de rêver.

Peut-on aimer deux personnes à la fois ?
Je n'ai pas d'idée claire et nette sur ce sujet, bien qu'il y ait eu beaucoup de littérature là-dessus. À mon avis, mon personnage aime une seule personne et tente de lui rester fidèle.

Peut-on dessiner l'amour ?
Oui. Ce serait comme un tableau impressionniste, parce que l'amour donne à voir des émotions de différents niveaux. Du puéril au plus mature. Donc impressionnisme ou pointillisme ? Au spectateur de choisir...

Ouïe, toucher, vue, ou odorat... Quel sens est le vecteur de l'attraction entre deux êtres ?
À mon avis, c'est le sens olfactif. D'ailleurs on dit sentir ou ne pas sentir une personne. Les oreilles viennent en second lieu. Parfois un son peut rendre plus agréable une ambiance.

L'amour existe-t-il encore ?
Tous mes films parlent d'amour, que ce soit Héritages, Bosta ou Sous les Bombes, mais des amours différent(e)s et à plusieurs visages. D'ailleurs, je suis et demeure un gros romantique.

L'Orient-Le Jour : Pourquoi un film d'amour et à l'heure actuelle ?Philippe Aractingi : Un film est toujours le miroir d'un temps. Rappelez-vous Bosta, filmé à la sortie de la guerre civile, ou Sous les Bombes, en pleine guerre d'Israël. Il reflète le besoin d'un temps. Aujourd'hui, nous avons besoin de montrer que nous sommes différents de la haine qui nous entoure. Parler d'amour, c'est...

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