Rechercher
Rechercher

Lifestyle - Échappée belle

Marianne Achkar partage ses épopées au cœur de l’Arctique

Marianne Achkar s'invite à l'Institut français pour transmettre sa passion et d'alerter sur les causes environnementales.

Ours polaires, banquises et glaciers, Marianne Achkar photographie la vie dans les pôles. Photo Marianne Achkar

L'Institut français se prépare au grand froid. Demain, jeudi 9 février, la guide polaire Marianne Achkar présentera une conférence dans le cadre de son exposition photo « Naviguer au-delà du cercle polaire arctique » *.
À travers un film, elle racontera son épopée au cœur de l'Arctique et plus spécifiquement dans la région du Spitzberg. L'occasion d'en savoir plus sur le rôle d'un guide polaire et le déroulement d'une expédition.
Si Marianne Achkar espère inciter le public à la suivre dans ses expéditions, « c'est avant tout par passion », explique-t-elle. Libanaise d'origine, la jeune femme a passé son enfance en Côte d'Ivoire : « Mes parents étaient de vrais globe-trotters. Ils m'ont transmis l'envie de découvrir des horizons et des peuples différents. » Arrivée en France, elle passe son baccalauréat, décroche un BTS de tourisme et obtient le statut de guide touristique internationale. En 2000, elle embarque en direction des pôles. « Les pôles sont plus facilement accessibles qu'on l'imagine », confie-t-elle avant d'ajouter : « Lorsqu'on les a découverts, il est difficile d'envisager d'autres voyages. » Depuis, elle encourage les visiteurs à sortir de leur zone de confort et à se lancer dans des missions de 10 jours à un mois.

Des problématiques environnementales
Amatrice de sensations fortes, Marianne Achkar n'en est pas moins sensible aux thématiques environnementales : « Au Liban, les problèmes géopolitiques de la région passent avant la question du réchauffement climatique », explique-t-elle. Si cette question n'est pas assez prise en considération, Marianne Achkar se donne pour mission d'y sensibiliser la population : « Lorsque l'on n'est pas à bord, on se doit de raconter la réalité du terrain. À travers mon récit, mes photos et mon film, j'espère attirer l'attention sur ces problématiques qui nous concernent. »
Et pour cause : selon un rapport de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), l'Arctique a connu en 2016 ses douze mois les plus chauds depuis le début des relevés de températures dans cette région en 1900. Conséquence, la pêche est bouleversée, les ours polaires peinent à survivre et les populations locales doivent déménager.

* Jeudi 9 février à 18h30, salle de conférences de l'Institut français du Liban, rue de Damas, Beyrouth.

L'Institut français se prépare au grand froid. Demain, jeudi 9 février, la guide polaire Marianne Achkar présentera une conférence dans le cadre de son exposition photo « Naviguer au-delà du cercle polaire arctique » *.À travers un film, elle racontera son épopée au cœur de l'Arctique et plus spécifiquement dans la région du Spitzberg. L'occasion d'en savoir plus sur le rôle d'un...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut