Avec une belle régularité, les Français voient pointer chez eux chaque quelque temps un cobaye qui connaît son quart d'heure de gloire au milieu de la foule, avant de s'évaporer dans le clafoutis des polémiques de poulailler.
Ainsi en est-il de l'Abbé Fillon qui prend l'eau de toutes parts, attrapé les doigts dans le pot de confiture, alors qu'il promettait du sang et des larmes aux ménages lessivés par cinq ans de paradis socialiste. L'habit ne fait pas le moine, certes, mais que peut-on si le moine veut faire président ? Dans une France gangrenée par le chômedu, le prélat bénisseur aura au moins assuré le plein emploi à sa famille... 500 000 boules en petites coupures, qui n'en a pas rêvé !
Rien que du menu fretin, en revanche, pour Manu Macron, dont les mauvaises langues racontent qu'il a nourri ses partisans aux macarons et petits-fours grassement payés par Bercy. C'était au temps où il représentait l'image moderniste et connectée de la Hollandie. Résultat : aujourd'hui, il ratisse large et accorde l'asile politique à tous les recalés des deux primaires. Mais patience, les médias teigneux lui sortiront bien un jour qu'à 5 ans il faisait pipi au lit et qu'à ce titre il ne mérite pas d'être élu président. À quoi tient le succès, quand il est porté par la futilité des anonymes abrités derrière les réseaux sociaux !
Mais voici venue l'heure du mouton noir qui fout la poisse dans le landerneau : Benoît Hamon, dit « Petit Benoît », que ses ennemis ont affublé du sobriquet « Ben Bilal » en raison de son programme immigrationniste. Pour verrouiller sa victoire, le Taliban de la gauche a servi cette puissante maxime aux bobos de « Nuit debout » et aux électeurs à capuche des banlieues : « Avec la robotisation des entreprises, il n'y aura plus jamais de travail en France. » Ce sera donc la semaine de 32 heures pour les flemmards, 750 euros mensuels pour les jobards, la fumette de cannabis pour les fêtards... et pourquoi pas une Porsche pour les poissards. Les promesses n'engagent que ceux qui y croient.
Ça coûtera une blinde de 500 milliards par an à une France endettée jusqu'au trognon ? Pas grave, les robots paieront...
Ainsi en est-il de l'Abbé Fillon qui prend l'eau de toutes parts, attrapé les doigts dans le pot de confiture, alors qu'il promettait du sang et des larmes aux...
commentaires (5)
"Depuis qu'une certaine révolution a transformé un péché capital en vertu républicaine : l'envie !" ! Gueux, misérables et surtout ; yîîîh ; Pauvres....
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
14 h 02, le 03 février 2017