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"La gauche gagne la primaire" du PS, estime la presse française

Dans Le Figaro, Guillaume Tabard reconnaît que "rien n'est écrit pour la gauche".

La presse qui enterrait le PS la semaine dernière, pense lundi que finalement le parti "bouge encore" après la victoire sans appel du frondeur Benoît Hamon, dimanche, sur l'ancien Premier ministre Manuel Valls. REUTERS/Christian Hartmann

La presse qui enterrait le PS la semaine dernière, pense lundi que finalement le parti "bouge encore" après la victoire sans appel du frondeur Benoît Hamon, dimanche, sur l'ancien Premier ministre Manuel Valls.

Dans Libération qui annonce la victoire d'une "gauche de gauche" en Une, Laurent Joffrin rappelle qu'on "disait le PS mort" et trouve qu'"il bouge encore et (que) ses chances de survie s'accroissent".
"La gauche gagne la primaire" titre Le Parisien/Aujourd'hui en France qui note que "le peuple de gauche a clairement fait savoir qu'il attend un candidat et un PS... à gauche toute".

"La +vraie droite+, qui mobilise et montre une image d'union derrière François Fillon; le PS qui s'offre en Benoît Hamon un candidat de la +vraie gauche+", note Cécile Cornudet des Echos. "Et si la surprise de cette campagne présidentielle hors norme était qu'il n'y en avait pas ?" se demande-t-elle.
"Pourquoi donc s'étonner que la gauche vote à gauche comme on lui demande de voter, comme la droite vote à droite pour choisir son champion?", s'interroge également Yves Harté dans Sud-Ouest.

 

 

Dans Le Figaro, Guillaume Tabard reconnaît que "rien n'est écrit pour la gauche. La victoire de Benoît Hamon, sa hausse dans notre sondage, viennent battre en brèche la dernière évidence en date: la disparition programmée du Parti socialiste".

 

"Envie de gauche"
"Le premier épisode avait signalé une envie de gauche, le second l'a confirmée", se réjouit Patrick Apel-Muller de L'Humanité qui trouve que" c'est un rayon de soleil dans un paysage politique de confusion, de dislocation et d'affaissement".

"La victoire de Benoît Hamon a permis de désigner un candidat. Mais elle annonce déjà de nouvelles joutes", prévient François Ernenwein dans La Croix qui estime que "l'arbitrage des électeurs de la primaire n'a pas éteint les clivages".
"Si tout est possible, rien n'est jamais sûr et le vrai défi de Hamon est de réunir ceux qui ont encore envie de gauche", opine Hervé Chabaud dans L'Union.

 

 

Pascal Coquis (Les Dernières Nouvelles d'Alsace) juge que Benoît Hamon va "devoir éviter l'explosion de sa famille politique" et semble douter qu'il puisse être "le porte-drapeau crédible d'un Parti socialiste en lambeaux qu'il a lui-même contribué à déchirer".
"Si Benoît Hamon a gagné quelque chose hier, c'est un tube de colle. Ne lui reste plus qu'à recoller les morceaux du parti socialiste", ironise Mickaël Tassart dans Le Courrier picard.

 

 

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commentaires (4)

L'aile gauche du parti socialiste (PS) gagne la primaire mais elle est loin, très loin, de gagner la guerre présidentielle.

Un Libanais

11 h 33, le 30 janvier 2017

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Commentaires (4)

  • L'aile gauche du parti socialiste (PS) gagne la primaire mais elle est loin, très loin, de gagner la guerre présidentielle.

    Un Libanais

    11 h 33, le 30 janvier 2017

  • Gauche ou pas gauche , on est bien content que ce ne soit pas valls et hollandouille qui se présenteraient. Comme aux usa on est très heureux que hyllarie se soit fait jetée.

    FRIK-A-FRAK

    10 h 59, le 30 janvier 2017

  • Beaucoup de votants de la Droite se sont rendus dans les bureaux de vote simulant leur appartenance à la "gauche", en vue de favoriser Hamon, laissant ainsi la voie grande ouverte à un second tour de la présidentielle limité à un face à face Droite/Extrême-droite.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 05, le 30 janvier 2017

  • 28 ans après la chute du mur de Berlin et l'effondrement du paradis des socialistes en Urss , voilà que ,sous la dernière nomenklatura socialiste au pouvoir en Europe ,les marxo/socialistes français se renforcent...! surréaliste....!

    M.V.

    09 h 47, le 30 janvier 2017

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