Rechercher
Rechercher

À La Une - Liban

Percée dans la formation du gouvernement, contacts tous azimuts autour de la loi électorale

"Les discussions autour de la mise sur pied du cabinet ont avancé", a déclaré Michel Aoun.

Le Premier ministre désigné, Saad Hariri, recevant mardi 13 décembre 2013 à la Maison du Centre les députés du bloc du Changement et de la réforme. Photo Dalati et Nohra

Alors que la formation du gouvernement semblait imminente au vu des déclarations de plusieurs responsables politiques, le dossier de la loi électorale qui régira les élections législatives prévues en mai 2017 était mardi au menu de plusieurs entretiens regroupant diverses formations politiques.

"Un test pour le nouveau mandat"
"La question de la loi électorale est un test pour le nouveau mandat", a déclaré le président des Kataëb, Samy Gemayel, qui a reçu à Saïfi les députés du bloc du Changement et de la réforme, proche du chef de l'Etat, Michel Aoun. Le Premier ministre désigné, Saad Hariri, a vraiment l'intention d'adopter une nouvelle loi. En ce qui nous concerne, la loi électorale est la véritable garantie pour une bonne représentation", a-t-il ajouté.

La loi actuelle, dite de 1960, prévoit un scrutin majoritaire plurinominal. Elle est critiquée, du moins en apparence, par toutes les forces politiques. Celles-ci appellent à adopter une nouvelle loi au Parlement, mais n'ont toujours pas abouti à un accord à ce sujet.

"Nous sommes ouverts à toute loi susceptible de réduire le déséquilibre au niveau de la parité islamo-chrétienne", a de son côté affirmé le député Ibrahim Kanaan, membre du bloc du Changement et de la réforme. "Nous ne sommes pas venus dire que nous tenons à une loi en particulier, nous voulons obtenir une formule commune et si la volonté existe nous pouvons réaliser beaucoup de choses", a-t-il ajouté.

Un peu plus tard, M. Kanaan s'est rendu à la Maison du Centre, où il a été reçu par Saad Hariri. "Nous œuvrons, loin des médias, à trouver un terrain d'entente autour de la loi électorale", a déclaré Ibrahim Kanaan, à l'issue de la rencontre. "Nous sommes ouverts à toute formule qui assure le partenariat national et la parité, et nous avons proposé dans ce contexte la proportionnelle et la loi dite "orthodoxe" (qui prévoit que les électeurs de chaque communauté élisent exclusivement les députés de leur confession) ", a ajouté M. Kanaan.

Et à l'issue de sa réunion hebdomadaire, le bloc du Changement et de la réforme a réaffirmé que son parti était en faveur d'une nouvelle loi électorale. "Les discussions autour de la loi électorale ne doivent s'arrêter sous aucun prétexte", a déclaré Ibrahim Kanaan. "Nous sommes pour la tenue des élections législatives à la date prévue, sur la base d'une nouvelle loi électorale. Nous sommes contre la loi de 1960 et la prorogation du mandat des députés", a-t-il ajouté, indiquant que son parti penchait plutôt pour le mode de scrutin proportionnel.

 

(Lire aussi : Frangié s’adresse à Aoun par le biais de Bkerké et de Aïn el-Tiné)

 

Gouvernement : les discussions ont avancé, selon Aoun
Par ailleurs, Alain Aoun, député membre du Courant patriotique libre, principale composante du bloc aouniste, a déclaré qu'une délégation de sa formation comptait se rendre chez le chef des Marada, Sleiman Frangié, pour évoquer la question de la loi électorale.

"Nous sommes du même avis que le mouvement Amal et le Hezbollah, qui appellent à l'adoption d'un scrutin proportionnel intégral", a fait savoir Alain Aoun. "Mais nous pouvons, par le biais de la taille des circonscriptions, donner des assurances à ceux qui craignent la proportionnelle", a-t-il ajouté. "Cette question est négociable avec toutes les parties".

Ces discussions autour de la loi électorale semblent indiquer que la question de la formation du gouvernement est entérinée. "Les discussions autour de la formation du gouvernement se poursuivent et ont avancé", a dans ce contexte déclaré le président Michel Aoun, cité par l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

"Le nœud le plus compliqué, qui se trouve au niveau de l'attribution des portefeuilles ministériels, est en voie de résolution", a déclaré de son côté Alain Aoun. "Il est possible que nous adoptions à la dernière minute un gouvernement de 30 ministres", a également fait savoir le député aouniste, alors qu'un cabinet de 24 ministres semblait plus probable ces derniers jours.

 

Lire aussi
Après le discours de Nasrallah, c’est la trêve entre les FL et le Hezbollah

Le CPL et le Hezbollah pour « une large alliance » favorable à la proportionnelle

Les Kataëb dénoncent l'impact de la course aux portefeuilles sur les législatives

Alors que la formation du gouvernement semblait imminente au vu des déclarations de plusieurs responsables politiques, le dossier de la loi électorale qui régira les élections législatives prévues en mai 2017 était mardi au menu de plusieurs entretiens regroupant diverses formations politiques.
"Un test pour le nouveau mandat""La question de la loi électorale est un test pour le nouveau...
commentaires (3)

S,ILS PONDENT TOUS ENSEMBLE UNE LOI ELECTORALE CE SERAIT UNE PREMIERE... BOITE DE PANDORE PLUTOT !

LA LIBRE EXPRESSION

22 h 52, le 13 décembre 2016

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • S,ILS PONDENT TOUS ENSEMBLE UNE LOI ELECTORALE CE SERAIT UNE PREMIERE... BOITE DE PANDORE PLUTOT !

    LA LIBRE EXPRESSION

    22 h 52, le 13 décembre 2016

  • LA NOUVELLE BOUSSOLE EST EN MARCHE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 26, le 13 décembre 2016

  • La feuille de route a été bien entendue et comprise.

    FRIK-A-FRAK

    17 h 18, le 13 décembre 2016

Retour en haut