Le cheikh Abdel Amir Kabalan (deuxième à partir de la gauche) en compagnie des responsables spirituels de la région de Baalbeck.
Le vice-président du Conseil supérieur chiite, le cheikh Abdel Amir Kabalan, a reçu hier une délégation de dignitaires religieux de diverses communautés de la région de Baalbeck-Hermel. La délégation était formée notamment de l'évêque maronite de Baalbeck-Deir el-Ahmar, Hanna Rahmé, du prélat grec-catholique Élias Rahal, de l'archimandrite grec-orthodoxe Théodore Ghandour et du mufti Khaled Solh.
Les dignitaires ont exhorté l'État à avoir « une présence active dans la région, à travers ses institutions militaires et sécuritaires, en vue de mettre fin à la situation volatile », selon une déclaration faite en leur nom. Ils ont insisté sur « la nécessité d'imposer la sécurité qui constitue le prélude à la stabilité et au développement de la région ».
Ils ont également réclamé la mise au point d'une loi d'amnistie « bien étudiée » qui réglerait le problème de l'inflation de fugitifs dans la Békaa.
« La Békaa-Nord ne devrait plus être marginalisée par l'État ou à l'écart de son autorité et de son attention », a déclaré pour sa part Mgr Rahmé. « Il est vrai que des activités illégales sont pratiquées dans la région, et c'est pour cela que nous appelons tous ceux qui détiennent la nationalité libanaise à retourner à l'État et à vivre en paix et en sécurité sous l'égide de la loi ».
Pour sa part, le cheikh Abdel Amir Kabalan a rappelé à l'État que la Békaa « fait bel et bien partie du Liban ».
