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Moyen Orient et Monde - Présidentielle US

Jour J pour choisir entre deux Amériques

Beyrouth devra attendre l'aube de mercredi pour savoir qui va mener le destin de la plus grande puissance du monde.

Comme le stipule la Constitution américaine, aujourd'hui mardi, suivant le premier lundi du mois de novembre, se tiendra l'élection présidentielle. C'est dans tout le pays un jour chômé non officiel, observé par toute la population, des théâtres de Broadway jusqu'aux millions de soldats américains dans le monde. Car, ce mardi, on n'élit pas uniquement le président des États-Unis, un poste disputé par la démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump, mais aussi les 435 membres de la Chambre des représentants, le tiers des 100 membres du Sénat, le quart des 50 gouverneurs des États et des milliers de représentants locaux.

Cette année, les divisions sont tellement fortes que les électeurs américains, en votant, vont choisir l'une des deux Amériques, celle projetée par Hillary Clinton, qui ressemblera à celle de Barack Obama, et celle vendue par Donald Trump, qui ne ressemble en rien à l'Amérique que tout un chacun connaît.
Ce matin que tout le monde guette, les hautes sphères des deux partis surveilleront de près le nombre important, ou pas, des électeurs se rendant dans les bureaux de vote installés dans des écoles, des stations des pompiers, des églises ou des supermarchés. Détail important : malgré l'atmosphère empoisonnée de cette campagne, l'Américain lambda n'est pas découragé de se rendre aux urnes, car ses intérêts (taxes, frais d'éducation des enfants, emploi, etc.) sont en jeu. Va-t-il rester dans le système Obama-Clinton ou se retrouver embarqué dans le capitalisme sauvage et une forme d'autarcie certaine prônés par Trump ?

 

(Repère : Présidentielle US : Une radiographie des électeurs américains)

 

« Risky business »
On estime à 147 millions le nombre d'électeurs qui vont faire pencher la balance. Jusqu'à présent, 41 millions d'Américains ont déjà voté en avance dans 48 États et c'est là le tiers des électeurs enregistrés. Dans certains États, les deux candidats sont à égalité, et, dans d'autres, les sondages donnent à Hillary Clinton trois à quatre points d'avance sur Donald Trump, mais ces avantages restent fragiles.

Le week-end dernier, les prédictions, qui sont un véritable « risky business », n'ont pas empêché le Huffington Post de donner Hillary Clinton victorieuse à 98 % et le New York Times à plus de 85 %. Tout ceci reste incertain, si on se rappelle toutes les prévisions d'il y a quelques mois, qui voyaient des chances quasi nulles pour un Trump candidat. Par ailleurs, on enregistre actuellement une défection sensible des républicains en faveur de la candidate démocrate. D'après l'Associated Press, Mme Clinton semblait perdre dans les votes avancés, après la remise sur le tapis de l'affaire de ses courriels. Mais, après avoir été blanchie, à nouveau, par le FBI, dimanche, elle devançait M. Trump avec 48 % contre 43 % selon les sondages Washington Post/ABC, et avec 44 % contre 40 % selon NBC/Wall Street Journal. Le journal électronique Politico, ainsi que Morning Consult, évoquent, eux, les chiffres de 45 % et de 42 %.

 

 (Lire aussi : Bienvenue à Donald’s World...)

 

Tiers-monde
Parallèlement, on assiste depuis quelques jours à des scènes dignes des pays du tiers-monde autour de centres électoraux, où l'on peut voir des gens ouvertement armés. La presse, la télévision et des témoins rapportent des actes d'intimidation des deux partis. Leurs partisans incontrôlés arrêtent et harcèlent des automobilistes paisibles dans les banlieues de plusieurs villes américaines, les pressant de voter pour leurs candidats respectifs.

Néanmoins, les citoyens ordinaires font calmement de longues heures de queue pour voter pour l'un des deux candidats les plus impopulaires de l'histoire des élections américains. À l'intérieur des bureaux, l'atmosphère est paisible, avec des hommes et des femmes d'un certain âge aidant au déroulement de ce processus 2016, qualifié à l'unanimité des plus inhabituels.

À noter aussi que différentes lois et traditions régissent le jour de l'élection présidentielle, notamment l'interdiction de la vente d'alcool dans certains États.
Comme le disaient, il y a quelques jours, les médias du pays, l'Amérique va ainsi aux élections fatiguée, dégoûtée et plus profondément divisée qu'elle ne l'a été sur la question raciale. Et face à ce long suspense qui devrait probablement durer jusqu'à la proclamation officielle des résultats, la BBC America conclut : « Choisissez votre propre aventure. »

 

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Comme le stipule la Constitution américaine, aujourd'hui mardi, suivant le premier lundi du mois de novembre, se tiendra l'élection présidentielle. C'est dans tout le pays un jour chômé non officiel, observé par toute la population, des théâtres de Broadway jusqu'aux millions de soldats américains dans le monde. Car, ce mardi, on n'élit pas uniquement le président des États-Unis, un...
commentaires (2)

Faut pas croire non plus qu'aux usa on ne triche pas, ne vole pas des élections! On se souvient que bush fils à été celui qui a révélé ce fait en se faisant nommer président sur un fraude de son frère jeb en Floride. D'où l'accomplissement de la mission qui lui a été assignée pour nous foutre le souk chez-nous. Donc les pays qui dénoncent cet état américain comme étant le champion des fraudes des vols des corruptions de la voyoucratie voir des meurtres comme le cachent les mails détruits de kyllarie , doivent être sérieusement pris au sérieux. La preuve ce sont des griefs repris par les candidats eux mêmes. Que n'avons nous pas entendu ???

FRIK-A-FRAK

09 h 27, le 08 novembre 2016

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Commentaires (2)

  • Faut pas croire non plus qu'aux usa on ne triche pas, ne vole pas des élections! On se souvient que bush fils à été celui qui a révélé ce fait en se faisant nommer président sur un fraude de son frère jeb en Floride. D'où l'accomplissement de la mission qui lui a été assignée pour nous foutre le souk chez-nous. Donc les pays qui dénoncent cet état américain comme étant le champion des fraudes des vols des corruptions de la voyoucratie voir des meurtres comme le cachent les mails détruits de kyllarie , doivent être sérieusement pris au sérieux. La preuve ce sont des griefs repris par les candidats eux mêmes. Que n'avons nous pas entendu ???

    FRIK-A-FRAK

    09 h 27, le 08 novembre 2016

  • Dans le dessin animé, en fait, c'est Tom le gentil et Jerry la peste... Cette caricariture ne dit pas qui est Trump et qui est Hilary? A votre avis, qui est le véritable monstre, qui fait semblant d'être gentil et de vouloir le bien de l'humanité?

    NAUFAL SORAYA

    07 h 35, le 08 novembre 2016

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