A différentes périodes de l'histoire contemporaine du Liban, les jeunes - plus particulièrement les étudiants - ont fait preuve d'un dynamisme et d'un militantisme peu communs afin de défendre de grandes causes, estudiantines ou sociales. Ce fut le cas au début des années 70. Ce fut le cas aussi dans les années 90 lorsque sous le slogan de la résistance culturelle, le mouvement estudiantin a initié une dynamique de conférences, débats et autres activités sur les campus afin de stimuler et entretenir un climat intellectuel engagé susceptible de compenser l'impasse politique qui sévissait dans le pays jusqu'au début des années 2000. Cette action a constitué à l'époque les prémices du Printemps de Beyrouth 2005.
Quels ont été les principaux points forts de ce mouvement estudiantin et de l'activisme des jeunes libanais ? Quel a été l'apport sur ce plan de l'ancien député Samir Frangié et du père Selim Abou qui, en sa qualité de recteur de l'Université Saint-Joseph durant cette période, a lancé le slogan de la résistance culturelle afin d'inciter les jeunes universitaires à agir pour faire face au fait accompli imposé au pays.
A noter qu'une exposition sur le thème de « Résistance Culturelle » aura lieu au stand de L'Orient-Le Jour du 4 au 13 novembre
Intervenants :
Saoud al-Mawla, écrivain et professeur
Marwan Hamadé, député
Farés Souaid, ancien député
Michel Hajji Georgiou, chef du service local à L'OLJ
Modérateur :
Michel Touma, rédacteur en chef de L'Orient-Le Jour
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