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Économie - Classement

La gouvernance au Liban ne cesse de s’altérer, selon la Banque mondiale

Archives Reuters.

Le rang du Liban a encore régressé dans l'édition 2015 du classement sur la gouvernance, établi par la Banque mondiale (BM) dans 211 pays dans le monde.
L'étude, citée par le Lebanon this Week de la Byblos Bank, évalue le degré de bonne gouvernance d'un pays en fonction de six indicateurs : la stabilité politique, l'efficacité gouvernementale, la qualité des régulations, la corruption, la responsabilisation et l'État de droit.
Le rapport se base sur une note variant entre -2,5 et 2,5, la valeur supérieure correspondant aux pays dotés de la meilleure gouvernance.
Sur 4 des 6 indicateurs, le Liban a obtenu des scores inférieurs à ceux de l'an dernier et perdu des places au classement pour trois d'entre eux.
En ce qui concerne l'efficacité gouvernementale, qui mesure notamment la qualité des services publics, leur indépendance vis-à-vis des pressions politiques et la crédibilité des engagements gouvernementaux à mener les réformes politiques promises, le Liban a obtenu un score de -0,47. Cela le classe à la 130e place au niveau mondial – en baisse de 6 places par rapport à 2014 – et au 10e rang parmi les pays de la zone Mena (inchangé). Le Liban est classé devant les territoires palestiniens, l'Algérie et l'Égypte, mais derrière 62 % des pays étudiés, dont la Tunisie, le Maroc et le Koweït.
La position du Liban s'est en revanche améliorée en termes de contrôle de la corruption, même si son score reste très mauvais (-0,88). Le pays du Cèdre est placé au 172e rang mondial – gagnant 9 places par rapport à 2014 – et à la 14e place régionale (+1 place). Quelque 82 % des pays dans le monde ont un meilleur score que le Liban dans cette catégorie, et, dans la région, l'Irak, le Yémen ou encore la Syrie sont encore moins bien classés que lui.
L'indicateur dans lequel le Liban obtient sa meilleure note (-0,28) est celui de la qualité de la réglementation, qui, pour la BM, mesure l'application de lois favorables aux marchés et à la promotion du secteur privé. En termes relatifs, il s'est placé au 118e rang mondial (-4 places) et au 10e régional (inchangé). Dans cette catégorie, 56 % des pays dans le monde ont un meilleur score que le Liban.
Dans la catégorie « État de droit », indicateur qui mesure le niveau de confiance des citoyens en la capacité de leur gouvernement à faire respecter les lois ainsi que la probabilité d'actes de violence et de crimes, le Liban obtient la note -0,79. Cela le classe au 158e rang mondial (+1 place) et à la 12e place régionale (+1). Dans cette catégorie, 75 % des pays dans le monde ont un meilleur score que le Liban.
S'agissant de l'indicateur qui mesure la responsabilisation des citoyens et les libertés d'expression ou d'association, le Liban obtient la note de -0,48, qui le classe au 135e rang mondial et au 2e rang arabe.
Sans surprise, le pays obtient son pire score (-1,72) sur l'indicateur mesurant le degré de stabilité politique. Dans cette catégorie, il se classe au 196e rang mondial et au 14e rang arabe.

Le rang du Liban a encore régressé dans l'édition 2015 du classement sur la gouvernance, établi par la Banque mondiale (BM) dans 211 pays dans le monde.L'étude, citée par le Lebanon this Week de la Byblos Bank, évalue le degré de bonne gouvernance d'un pays en fonction de six indicateurs : la stabilité politique, l'efficacité gouvernementale, la qualité des régulations, la...
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Encore une belle décoration à épingler au revers de nos RESPONSABLES ! Irène Saïd

Irene Said

10 h 17, le 30 octobre 2016

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Commentaires (1)

  • Encore une belle décoration à épingler au revers de nos RESPONSABLES ! Irène Saïd

    Irene Said

    10 h 17, le 30 octobre 2016

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