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Liban - Exécutif

Une dernière et « longue » séance du Conseil des ministres aujourd’hui

Gebran Bassil n'a toujours pas pris de décision finale concernant sa participation.

Le Conseil des ministres réuni sous la présidence de Tammam Salam. Photo d’archives

À quelques jours de la séance parlementaire électorale du lundi 31 octobre, où l'on s'attend à ce que le chef du bloc du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, soit mené à la tête de l'État, le Conseil des ministres tient aujourd'hui sa dernière séance au Sérail. Le gouvernement entrera, en effet, dans une phase d'expédition des affaires courantes à partir de la semaine prochaine et jusqu'à la formation d'un nouveau cabinet.

Interrogé à ce sujet par L'Orient-Le Jour, le ministre du Travail Sejaan Azzi a fait savoir que « la séance sera calme. Les ministres en profiteront pour expédier des projets toujours en suspens au sein de leurs ministères ». « L'occasion aussi pour le gouvernement de nommer certains fonctionnaires, en dépit de quelques réserves formulées par plusieurs composantes du cabinet », a ajouté M. Azzi. Des sources proches du Premier ministre, Tammam Salam, ont indiqué à L'OLJ que « la séance gouvernementale sera "ordinaire" dans la mesure où les ministres plancheront principalement sur l'ordre du jour ». Selon les mêmes sources, « ce dernier inclut des clauses relatives au quotidien des citoyens, ainsi que la nomination des membres du conseil d'administration de la Foire internationale Rachid Karamé ».

De sources bien informées, on apprend également que la séance gouvernementale prévue aujourd'hui pourrait être longue, les ministres entendant en profiter pour voter le plus grand nombre de projets possibles. Dans les mêmes milieux, on fait savoir en outre que le gouvernement discutera des appels d'offres pour le secteur de la téléphonie mobile, tout en faisant état d'une « certaine difficulté » à aboutir à un dénouement dans ce dossier.

 

(Lire aussi : Michel Aoun face à l'impératif de légitimité)

 

L'après-démission
Quelle sera la prochaine étape pour le Premier ministre ? En principe, Tammam Salam présentera sa démission officielle mardi au président de la République élu. Il quittera ainsi le Grand Sérail et ne tiendra plus de séances ministérielles, sauf si le chef de l'État le lui demande. D'autant plus que certains estiment que le nouveau cabinet prendra du temps pour être mis sur pied, en dépit de l'accord conclu à ce sujet entre Saad Hariri et Michel Aoun.

À quelques jours de son départ, les milieux proches du Premier ministre font valoir qu'il est heureux de voir la République se doter à nouveau d'un chef de l'État, après une longue et coûteuse vacance au niveau de la première magistrature. Dans les mêmes milieux, on souligne que cela n'écarte pas « une amertume éprouvée par le Premier ministre quant à l'exercice de ses prérogatives de chef de gouvernement, notamment en rapport avec les périodes de paralysie du Conseil des ministres pour des motifs politiques ». « En dépit de ce tableau, Tammam Salam a la conscience tranquille, surtout qu'il a accompli son devoir national et qu'il a réussi à maintenir la stabilité gouvernementale dans les périodes de crise », ajoute-t-on de mêmes sources.

 

Bassil indécis
Les membres du bloc parlementaire de Michel Aoun ainsi que ses ministres se sont, pour leur part, montrés positifs étant donné « la nouvelle atmosphère d'entente élargie que vit le pays ». Alors que les ministres Élias Bou Saab (Éducation et Enseignement supérieur) et Arthur Nazarian (Énergie et Eau) ont assisté aux deux dernières séances du gouvernement Salam, des sources proches du ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, ont néanmoins déclaré à L'OLJ que ce dernier « n'a pas encore pris de décision finale concernant sa participation à la séance gouvernementale prévue aujourd'hui ». Certains estiment qu'il s'absentera. « Preuve en est, il s'est entretenu hier avec Tammam Salam », dit-on.

 

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commentaires (1)

Le temps est long quand on souffre , mais très court quand on se réjouie .

FRIK-A-FRAK

14 h 24, le 27 octobre 2016

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Commentaires (1)

  • Le temps est long quand on souffre , mais très court quand on se réjouie .

    FRIK-A-FRAK

    14 h 24, le 27 octobre 2016

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