Le « oui » de Kristina a retenti
Certains choisissent d'organiser leur mariage sur le thème de Bollywood, de la science-fiction, de la jungle, ou craquent pour une cathédrale gothique. D'autres passionnés de contes de fées se rêvent en princesse en y associant des façades de palais et la symbolique de l'ange, des licornes, du paradis et des paillettes. Des mariages aux décors extravagants... Celui de Sandro Johnny Saadé et Kristina Tony Araman (jolie comme un cœur en robe Krikor Jabotian) était loin de tout bling bling. Géré par Matisse Events, il était élégant et tout bonnement chiccissime. Le couple s'est dit « yes » à la cathédrale Saint-Georges des grecs-orthodoxes, au centre-ville, devant le métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audi, et le métropolite d'Antioche, Mgr Niphon Saïkali, qui ont officié à la bénédiction nuptiale. Celle-ci a été suivie d'un dîner à Baabdate, où le terrain vague de l'ancien hôtel Shalimar a été métamorphosé en une salle de fête et piste de danse, qui a laissé place à une folle ambiance. Autour du buffet royal préparé par Nicolas Audi, et des tables décorées d'hortensias blanches, par Paula Acra, 600 invités ont festoyé au rythme glam rock français du Swan Band. Champagne, Château Marsyas et Domaine de Bargylus (évidemment) coulaient à flot. Les dames, qui rivalisaient d'élégance, pouvaient détrôner les grandes stars ! The woman in red, Elsa Hokayem, était dans toute sa splendeur. Karine, témoin et sœur de la mariée, affichait à l'oreille un gros caillou. Dominique Gbeily (avec Georges) arborait une magnifique parure de diamant. Les mamans des mariés, la belle Nelly Araman et la gracieuse Janine Saadé, n'avaient rien à leur envier. Il y avait aussi Hoda et Arslane Sinno, Mona Pharaon, Carla Tayar, Georges Issa, Arthur Nazarian, Sami Matta, Joe Faddoul, Hiba et Imad Alameddine, Carlo Ayoub, Antonio Vincenti, Dolly Chammas (sans Gino), Jaques Sarraf (sans Nicole)...
Avec une énergie époustouflante, Nayla Merheb, et les cousines de Sandro Christelle et Joanna Ziadé n'ont pas délaissé la piste de danse, entraînant dans leur sillage Karim Saadé et tous les copains, dont Syma et Paul Kupélian, la pétillante Zena Zalzal (notre collègue), Farouk Abillama (venu spécialement de Londres), Talal Chehab, les two pretty sisters Danielle et Kathleen Diab, Mireille Kattar et Nadine Nassar, un sosie (presque) de Dita vonTeese.
Parmi les présents également, Alia Mouzannar et Fadi Mogabgab, Stéphanie Fattal, Lelia el- Khazen et Nabil Mallat. Je ne vous citerai pas tous les invités. Ce serait long, et fastidieux à lire et surtout à écrire !
L'arak déploie ses couleurs arc-en-ciel
Avec Fabrice Guiberteau, l'arak acquiert un statut nouveau. Lors du festival consacré à cet alcool par l'association arcenciel, à Taanayel, le directeur technique et œnologue du domaine de Kefraya a lancé des cocktails uniques à base d'Arak. Un goût anisé se mélangeant parfaitement avec des jus à base de litchi, d'aloe vera, de citron vert, de lavande ou de kiwi, ou encore de pamplemousse. De quoi nous enivrer de plaisir et de promesses, été comme hiver. Tous ces cocktails sont uniquement à base d'arak. Et ce jour- là, 500 verres ont été servis entre midi et 19h. Guiberteau n'a pas imaginé un seul instant que sa boisson rencontrerait autant de succès ! « C'est incroyable... Les échos des consommateurs sont surprenants de positivité lorsqu'ils goûtent ! » Ainsi, Château Kefraya est le premier producteur à révolutionner les codes de consommation de cette boisson traditionnelle libanaise.
D'autre part, les grands critiques français du vin, Michel Bettane et Thierry Desseauve, ont dégusté le Château Kefraya rouge et lui ont accordé une note exceptionnelle de 16/20 !: « Beau fruité, bouche en finesse et précision, élégance, délicatesse, harmonie. » À cette occasion, un article de deux pages, et non une pub, a paru dans Paris Match sur Château Kefraya, son histoire, sa philosophie de rigueur et son ascension à travers le monde, consacrant la qualité des vins du domaine au niveau international.
Sous le ciel de Paris
45, avenue Montaigne. Un quatrième étage de 350 m2 conçu par l'architecte d'intérieur Jad Haddad. Un monde fou. On faisait la queue jusqu'au trottoir si bien que nombre d'invités ont dû rebrousser chemin. C'était le 28 septembre. Karine Tawil, la créatrice de la marque Karoline Lang, inaugurait son showroom. L'excellent Rabih Kayrouz est arrivé le premier pour lui faire une grosse bise et lui souhaiter bonne chance. Suivi de près par Didier Grumbach, président de la Fédération française de la couture et figure centrale de la mode en France, et d'une pléiade d'amis, de professionnels et de fashionistas, libanais et français. La P.R. Marianne Wehbé avance le chiffre de 500 invités ayant défilé entre 19 heures et 23 heures sur la musique de Mimi Xu, DJ qui a pour clients Prada, Miu Miu, Fendi, Dior et Montcler. Entre-temps, les actrices Alexis Bénézech (Des lendemains qui chantent de Nicolas Castro), Stéfi Celma (la révélation sexy de « Dix pour cent », la série de France 2), la Française d'origine tunisienne Doria Achour (La Belle Saison de Catherine Corsini présélectionné aux oscars 2016) succombaient aux délices des matières nobles et du cuir travaillé à la manière de la soie. Le styliste Amine Jreissati était fou heureux de rencontrer Catherine Baba, une des créatrices les plus excentriques de Paris, qui collabore avec des maisons de renom comme Balmain, Chanel et Moschino. Dans la foule, Miss France 2016 Iris Mittenaere et l'ex-Miss Australie, la top model d'origine libanaise Jessica Kahawaty, aperçue en juillet dernier lors du dîner de l'amfAR, à Paris, au bras d'Élie Saab. Il y avait aussi Romain Liégaux (citizen Kmagazine), Alexandra Bennaïm (agence internationale de relations presse et publiques, spécialisée dans les secteurs du design, de l'art de vivre haut de gamme et du luxe), Sylvie Gassot (rédactrice à Gala) et Rola Cusson (à Femme Mag et Déco Mag)...
Ce fut également un ballet de Libanaises, pour ne citer que Hadia Sinno, Zeina Raphaêl, Nour Salamé, Léa Abou Adal, Cynthia Sarkis Perros, Vera Mokbel, Gabrielle Asfar, Liza Soughayar, Lana el-Sahely, Elyse Chaghoury et Joëlle Kharrat. Parmi les présents également, Dr Dany Touma, l'architecte Paolo Moroni, Joanna et Karim Tabet, Andrée et Georges Khayat, Denise et le juriste Georges Cambour, et évidemment les parents de Karine, Christiane et le Dr Sami Tawil, ainsi que les investisseurs dans le projet : Berytech Fund.
Une Libanaise laisse sa marque en Estonie
Conçu par l'architecte libano-française Lina Ghotmeh et ses partenaires de l'agence DGT, Dan Dorelle et Tsuyoshi Tane, le musée national estonien a été inauguré en grande pompe à Tartu, vendredi dernier, et transmis en direct sur les chaînes TV du pays. Capitale intellectuelle de l'Estonie, Tartu abrite l'université la plus ancienne des pays baltes (XVIIe siècle), et les vestiges du château et de la cathédrale gothique érigés par les chevaliers teutoniques au XIIIe siècle. Le nouveau musée, qui avait remporté le Grand Prix Afex 2016, en mars dernier, est le plus grand des États baltes et, selon les termes des concepteurs, « le plus moderne de l'Europe, dans sa forme et son contenu ». Il se dresse sur 34 000 m2, à l'emplacement d'une ancienne base militaire utilisée par les bombardiers soviétiques jusqu'en 1991 : un lieu chargé d'histoire et de symbolisme. Rappelons que Lina Ghotmeh a été sélectionnée dans le cadre de « Réinventer Paris » pour son projet Réalimenter Massena, qui relève par son programme et son architecture le défi de la complexité de la chaîne alimentaire d'aujourd'hui. À Beyrouth, son chantier de Stone Garden commence à émerger... Affaire à suivre.
