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Économie - Hydrocarbures

Le Brexit ne pèsera pas sur le rééquilibrage du marché pétrolier, selon l’AIE

L’Agence internationale de l’énergie prédit « une forte baisse » des stocks, qui « contribuera à renforcer durablement l’équilibre pour le brut ». Lucy Nicholson/Reuters

La croissance de la demande mondiale de pétrole pâtira en 2017 de prévisions économiques assombries par le Brexit, a estimé hier l'Agence internationale de l'énergie (AIE), sans toutefois remettre en question la perspective d'un rééquilibrage du marché de l'or noir.
La hausse de la consommation mondiale d'or noir ralentira de 1,4 million de barils par jour (mbj) en 2016 (à 96,3 mbj) à 1,2 mbj l'an prochain (à 97,5 mbj), contre une précédente estimation de 1,3 mbj. « La prévision pour 2017 est inférieure de 0,1 mbj par rapport à nos anticipations précédentes en raison de perspectives macroéconomiques plus faibles », a-t-elle expliqué.
En juillet, le FMI a abaissé ses prévisions de croissance mondiale pour 2016 et 2017 en avertissant que des incertitudes sur la sortie programmée du Royaume-Uni de l'UE pourraient entraîner un ralentissement plus drastique encore.
L'AIE note aussi que « le soutien sous-jacent apporté par des prix du pétrole bas diminue » l'an prochain, alors que les cours ont rebondi depuis le plancher atteint en janvier, même s'ils restent contenus par des signes d'une offre élevée.
Pourtant, il n'y aura « pas de surproduction au second semestre de cette année », a assuré l'agence basée à Paris, prédisant « une forte baisse » des stocks, ce qui « attisera l'appétit des raffineurs pour le pétrole brut et contribuera à renforcer durablement l'équilibre pour le brut ».
Parallèlement, l'offre est globalement en baisse. La production a certes augmenté de 0,8 mbj en juillet, par rapport au mois précédent. Mais sur un an, elle a décliné de 215 000 bj, la forte hausse au sein de l'Opep n'ayant pas permis de compenser le déclin observé dans les pays n'appartenant pas au cartel.
Chef de file de l'Opep, engagée dans une bataille des parts de marché avec les États-Unis, l'Arabie saoudite a pompé à un niveau record en juillet (10,62 mbj), portant la production du cartel à 33,39 mbj, un plus haut en huit ans : c'est 680 000 bj sur un an. Dans les pays hors Opep, dont les États-Unis, le Canada et la Chine, la production a chuté de près de 1,1 mbj sur un an. Sur l'ensemble de l'année 2016, elle devrait décliner de 0,9 mbj à 56,6 mbj, avant une reprise de 0,3 mbj en 2017.

(Source : AFP)

La croissance de la demande mondiale de pétrole pâtira en 2017 de prévisions économiques assombries par le Brexit, a estimé hier l'Agence internationale de l'énergie (AIE), sans toutefois remettre en question la perspective d'un rééquilibrage du marché de l'or noir.La hausse de la consommation mondiale d'or noir ralentira de 1,4 million de barils par jour (mbj) en 2016 (à 96,3 mbj) à...
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