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Culture

Un immortel qui nous honore

Amin Maalouf, un Libanais devenu immortel à l’Académie française. Et c’est le Liban immortel qui triomphe, une fois de plus, par son ouverture sur le monde et la diversité de sa culture. Le pays qui a donné l’alphabet au monde peut-il mourir aussi facilement que le souhaitent ses ennemis et ses détracteurs ? Non, qu’on se le dise ! Et chaque fois il le prouve, comme aujourd’hui, de manière éclatante.
Maalouf, qui a consacré son œuvre au rapprochement des civilisations, au dialogue politique et religieux entre l’Orient et l’Occident, abordant dans tous les sens les concepts d’identité, d’exil, de croisades, de changements du monde et même de francophonie, ne peut appartenir qu’à un « pays message », comme le pape Jean-Paul II a si bien défini le Liban. Maalouf est ce passeur de message, un message qui ne peut ni disparaître ni se liquéfier. Il se transmet de génération en génération, d’institution en institution, de pays en pays. Même rongé aujourd’hui par des maux sans nom, ce Liban donne un signe éclatant de grandeur et de culture de vie contre toute mort annoncée ou imposée.
De son rocher de Aïn el-Abou jusqu’à l’Académie française, que de chemin parcouru, que d’embûches et d’écueils surmontés, et que d’espoirs enfin exaucés.
Merci, Amin Maalouf, pour nous tous. Merci à l’ancien collègue, au compatriote. Merci à l’immortel qui nous honore.
Amin Maalouf, un Libanais devenu immortel à l’Académie française. Et c’est le Liban immortel qui triomphe, une fois de plus, par son ouverture sur le monde et la diversité de sa culture. Le pays qui a donné l’alphabet au monde peut-il mourir aussi facilement que le souhaitent ses ennemis et ses détracteurs ? Non, qu’on se le dise ! Et chaque fois il le prouve, comme aujourd’hui,...

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