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Scan TV - Scan TV

De grâce, éloignez les fanatiques religieux de la télévision !

Capture d’écran d’un enregistrement diffusé sur al-Jazeera montrant le chef du Front al-Nosra, Abou Mohammad al-Jolani, annonçant la rupture avec el-Qaëda et la formation de «Jabhet Fateh el-Cham».

Nous avons beau établir des études montrant une baisse de l'audimat des émissions télévisées, le poste TV regagne sa magie à chaque événement sinistre car il reste le plus rapide à transmettre les infos en direct, au risque de laisser filtrer des images choquantes ou des témoignages inutiles et des interventions déplacées.

Mais les passages télévisés les plus dangereux, toutes catégories confondues, restent ceux des hommes religieux et des fanatiques, accompagnés de commentaires racistes et haineux des modérateurs de ces programmes qui veulent être plus royalistes que le roi.

Après les récents attentats perpétrés par des criminels – initiés à une version moyenâgeuse et violente de l'islam, rejetant toutes les autres religions en les traitant de kaffirin, comme les chrétiens l'ont fait à un moment de leur histoire avec les mécréants–, les fanatiques religieux ont totalement éclipsé le discours des modérés.

Ces derniers ne cachent pas leur inquiétude face à ce fléau tagué d'islamiste, appelant à des actes terroristes pouvant provoquer une contre-réaction aussi violente de l'autre bord, ne serait-ce qu'en projetant ces actes sur une population entière du simple fait qu'elle est musulmane. Ces modérés essayent de maintenir un langage rationnel appelant à l'apaisement et à la cohésion des peuples loin de la stigmatisation.

Certains chefs religieux enturbannés ou chefs de milices formées de mercenaires se félicitent du « succès » des massacres sur d'autres chaînes et lancent un appel à la guerre sainte, au port obligatoire du niqab, à une inhibition de la femme à tous les niveaux et même à sa lapidation ou sa mutilation à l'acide à la moindre infraction à la charia. Ils prédisent par la même occasion une victoire proche de l'islam au jeu de « Quelle religion dominera le monde ? » et à celui de « Serai ou serai pas auprès de Dieu et de ses prophètes dans l'au-delà ».

 

(Lire aussi : Al-Nosra/el-Qaëda : divorce à l'amiable ou manœuvre politique ?)

 

Pour ceux qui hésitaient encore à adhérer à la théorie plaçant cette nouvelle guerre menée par des kamikazes musulmans et daechisés dans la case « religieuse », la réponse leur est venue du dernier drame qui a mis en émoi tous les médias : un prêtre égorgé lors de la célébration d'une messe, dans une église, en France. Toute une symbolique opposant la chrétienté, l'Europe et l'Occident à un islam conquérant par le sang. Le camion déboulant sur les touristes à Nice n'étant pas assez convaincant vu le retard de sa revendication par l'État islamique (EI).

Les atrocités sont commises partout dans le monde sous l'impulsion de forces locales en apparence, mais avec un financement international. Derrière tout acte terroriste, il y a un scénariste, un metteur en scène, un producteur et un réalisateur qui est le moins conscient de toute l'équipe. Étudiant les tenants et les aboutissants de l'acte, l'orateur fanatique, en bon instigateur, encourage souvent la population à le suivre en lui promettant l'accès au paradis céleste indépendamment des abominables agissements commis. Il manipule ainsi, à travers la télévision et les réseaux sociaux, l'opinion de son public auquel il interdit au nom de Dieu de suivre d'autres chaînes, « œuvre de Satan », jusqu'au lavage de cerveau.

L'islam ne fait pas peur, les musulmans non plus, c'est l'islam intégriste aliéné et médiatisé par des chaînes précises, destiné à sensibiliser au rejet de l'autre à travers des discours haineux, que nous devons prohiber, car il aboutira à l'endoctrinement de mercenaires ignorants qui n'ont rien de spirituel et encore moins de religieux, les transformant en des machines à tuer au nom de Dieu.

Tout comme l'expérience a démontré que la séparation de l'Église et de l'État a finalement été un très bon choix permettant aux esprits de se libérer et de s'épanouir loin des politiques obscurantistes. Il est temps maintenant d'interdire aux hommes religieux fanatiques de tout bord l'accès même à un mégaphone ! Vivement donc la mise en place d'une chasse aux hommes religieux fanatiques et le bannissement de leurs médias qui prônent un plan occulte dont nous ne sommes pas au courant. Sinon, l'humanité serait sur la voie de la perdition.

 

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Nous avons beau établir des études montrant une baisse de l'audimat des émissions télévisées, le poste TV regagne sa magie à chaque événement sinistre car il reste le plus rapide à transmettre les infos en direct, au risque de laisser filtrer des images choquantes ou des témoignages inutiles et des interventions déplacées.
Mais les passages télévisés les plus dangereux, toutes...

commentaires (2)

Jésus n’a jamais parlé de mécréants dans les Évangiles. C’est l’Eglise qui l’a fait il y a mille ans en créant les croisades et c’est l’Eglise qui a éliminé ce même mot de son vocabulaire plus tard. Le mot «mécréant» (kéfir en arabe) a été réintroduit par le prophète Mahomet dans le saint Koran qui est la parole sacrée de Dieu. Donc, contrairement aux chrétiens, le mot mécréant ne peut jamais être retiré du livre saint des musulmans.

George Bitar

13 h 59, le 31 juillet 2016

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Commentaires (2)

  • Jésus n’a jamais parlé de mécréants dans les Évangiles. C’est l’Eglise qui l’a fait il y a mille ans en créant les croisades et c’est l’Eglise qui a éliminé ce même mot de son vocabulaire plus tard. Le mot «mécréant» (kéfir en arabe) a été réintroduit par le prophète Mahomet dans le saint Koran qui est la parole sacrée de Dieu. Donc, contrairement aux chrétiens, le mot mécréant ne peut jamais être retiré du livre saint des musulmans.

    George Bitar

    13 h 59, le 31 juillet 2016

  • De grâce, il faut arrêter de se sentir obligé de mentionner à chaque fois que les chrétiens aussi ont été intolérants "à un moment de leur histoire avec les mécréants". Non que ce ne soit pas vrai, mais c'était au VIIIème siècle,au XIVème siècle...Nous sommes en 2016, les moeurs de la société internationale ont évolué. Ce n'est pas faire justice aux musulmans que de leur dire que le comportement (déviant)de certains parmi eux équivaut à celui de certains chrétiens du Moyen-Age.

    Jean Rizk

    10 h 43, le 31 juillet 2016

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