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À La Une - conflit

Près de 40 combattants prorégime tués dans l'explosion d'un tunnel à Alep

Moscou a bombardé en Syrie un poste de forces américaines et britanniques, selon le Wall Street Journal.

Des Syriens cherchent des victimes sous les décombres d'un bâtiment démoli par une frappe aérienne, dans le quartier rebelle de Sakhour, à Alep, le 18 juillet 2016. Photo AFP / THAER MOHAMMED

Près de 40 soldats syriens et combattants prorégime ont péri jeudi quand des rebelles ont fait exploser un tunnel à Alep (nord), rapporte vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Les insurgés ont "creusé ce tunnel en-dessous d'une position du régime dans le Vieil Alep et l'ont fait exploser, provoquant l'effondrement de l'immeuble" et tuant au moins 38 combattants prorégime, a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.

L'OSDH avait avancé jeudi un premier bilan de 14 morts mais plusieurs autres corps ont depuis été retirés des décombres.

L'explosion s'est produite dans le quartier de Bab Jneine, dans la vieille ville divisée -comme l'ensemble de la deuxième ville de Syrie- entre secteur tenu par les troupes du régime à l'ouest et celui contrôlé par les rebelles à l'est.

Les insurgés ont diffusé une vidéo dans laquelle on peut voir des combattants à l'intérieur d'un tunnel, affirmant qu'ils allaient viser "une importante position du régime" à Alep et menaçant de nouvelles attaques.

La vidéo montre par la suite deux séquences d'une puissante explosion pulvérisant un bâtiment, suivie de tirs. L'une des séquences semble avoir été filmée par un drone.

Complètement assiégés dans Alep-Est depuis deux semaines, "les rebelles ont mené ce genre d'opération pour détourner l'attention du régime", qui veut reprendre ce secteur lui échappant depuis quatre ans, assure l'OSDH.

L'Onu a appelé jeudi à l'instauration d'une trêve des combats de 48 heures chaque semaine pour acheminer de l'aide aux plus de 200.000 habitants bloqués dans la partie orientale d'Alep.

 

(Lire aussi : La bataille de Manbij et le coup médiatique des FDS)

 

Un poste de forces américaines et britanniques bombardé
Par ailleurs, le Wall Street Journal a rapporté dans son édition de vendredi, citant des responsables américains, que des avions russes ont bombardé en juin un poste militaire en Syrie utilisé par des soldats d'élite américains et britanniques et en juillet un camp lié à la CIA.

Ces frappes, qui ont eu lieu respectivement le 16 juin et le 12 juillet selon ce quotidien américain, avaient pour but de faire pression sur les Etats-Unis pour qu'ils coopèrent plus étroitement avec la Russie dans le ciel syrien.

La veille de la première attaque, un contingent de 20 membres des forces spéciales britanniques venait de quitter le poste, situé à At-Tanf, dans le sud de la Syrie, à une quinzaine de kilomètres de la frontière jordanienne. Le poste a été touché par des armes à sous-munitions, ont précisé au journal des responsables américains et rebelles. Le 12 juillet, des avions russes ont bombardé un camp de rebelles syriens destiné à des familles de combattants soutenus par la CIA, situé à environ 80 kilomètres à l'ouest d'At-Tanf.

Ces attaques ont renforcé l'opposition de responsables, au Pentagone et à l'agence américaine de contre-espionnage, à une coopération avec Moscou, selon les responsables militaires et du renseignement cités par le quotidien.

Mais la Maison Blanche et le département d'Etat, désireux d'éviter une escalade militaire, ont convenu de continuer à rechercher un compromis. Moscou a botté en touche vendredi, le Kremlin assurant "ne pas être au courant" des accusations du Wall Street Journal. "Je ne commente pas les articles de ce genre de journaux", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

La semaine dernière, les chefs des diplomaties russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry, se sont mis d'accord pour coopérer militairement en Syrie contre les groupes jihadistes Etat islamique (EI) et Al-Nosra (branche locale d'el-Qaëda).
Aux termes de cet accord, Moscou cesserait de bombarder les positions des rebelles syriens soutenus par Washington et empêcherait son allié syrien de faire de même, en échange d'un moindre isolement russe sur la scène internationale, selon le Wall Street Journal.

 

 

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Près de 40 soldats syriens et combattants prorégime ont péri jeudi quand des rebelles ont fait exploser un tunnel à Alep (nord), rapporte vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Les insurgés ont "creusé ce tunnel en-dessous d'une position du régime dans le Vieil Alep et l'ont fait exploser, provoquant l'effondrement de l'immeuble" et tuant au moins 38 combattants...

commentaires (1)

Libre à qui veut l'entendre, abderahmenteur-osdh ne raconte que des conneries .... On dira que c'est cyclique , le temps des tunnels etait un moment donné à la mode, et voilà que ça revient .... Demain ça sera autre chose du même abderahmenteur-osdh. ..

FRIK-A-FRAK

15 h 40, le 22 juillet 2016

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Commentaires (1)

  • Libre à qui veut l'entendre, abderahmenteur-osdh ne raconte que des conneries .... On dira que c'est cyclique , le temps des tunnels etait un moment donné à la mode, et voilà que ça revient .... Demain ça sera autre chose du même abderahmenteur-osdh. ..

    FRIK-A-FRAK

    15 h 40, le 22 juillet 2016

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