Un million de réfugiés enregistrés à la fin du premier trimestre

Selon les statistiques du Haut-Commissariat des Nations unies (HCR) pour les réfugiés, au 31 mars 2016, 1 048 275 personnes étaient enregistrées auprès de l'agence onusienne au Liban.
Dans le cadre du plan de réponse à la crise des réfugiés, le Liban et les agences onusiennes ont réclamé à la communauté internationale 2,48 milliards de dollars. Mais au 31 mai 2016, les sommes assurées ont plafonné à 726 millions de dollars.
Pour faire face aux besoins des réfugiés, les agences des Nations unies tentent alors de développer de nouvelles campagnes. Le Programme alimentaire mondial (Pam) a donc développé la campagne Share the Meal, dans l'objectif de récolter 500 000 dollars pour nourrir, durant une période d'un an, 1 400 petits réfugiés syriens de Beyrouth, âgés entre 3 et 4 ans. Sur leur smartphone, les abonnés peuvent donner 50 cents, l'équivalent de 750 LL, qui permet au Pam de nourrir un enfant pour un jour. L'application est téléchargeable sur le site sharethemeal.org, dans tous les pays où Apple et Google sont actifs. Elle est disponible en 8 langues. La mission du Pam étant de créer un monde sans faim. Après le succès de la première campagne, et la collecte d'un demi-million de dollars, le Pam réitère et lance une nouvelle campagne pour toucher 1 500 enfants de plus.
Sur un autre plan, l'Unrwa a élargi son programme d'assistance aux réfugiés palestiniens de Syrie installés au Liban. Ces réfugiés bénéficieront désormais d'une assistance mensuelle de 100 dollars par famille, qui devrait couvrir leurs besoins de base, jusqu'à la fin octobre 2016. Et ce en plus de l'allocation mensuelle de 27 dollars par personne pour la nourriture, qui est assurée par l'agence onusienne jusqu'à la fin de l'année.
Dans leurs efforts d'assistance aux réfugiés syriens, les agences onusiennes continuent de soutenir les institutions libanaises. L'Organisation internationale des migrations (OIM) apporte son soutien au Programme national de lutte contre la tuberculose, mis en place par le ministère de la Santé publique. De même, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) soutient le Programme national de santé mentale. Enfin, l'Unicef se penche sur l'alimentation et l'immunisation des enfants et des femmes, afin de réduire la mortalité et la morbidité, et le Fonds des Nations unies pour le développement (Pnud) sur la santé maternelle et reproductive.