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Liban - Parlement

Berry : Une nouvelle loi électorale ou la colère de la rue

Le président de la Chambre en compagnie de Farid Makari. Photo Ani

Le président de la Chambre, Nabih Berry, a mis en garde hier contre « la colère de la rue au cas où une entente ne se dégage pas sur une nouvelle loi électorale et si la loi de 1960, qui ne représente pas les aspirations des Libanais à une représentation saine, demeure en vigueur ».
M. Berry, qui s'exprimait hier devant les députés qu'il a reçus dans le cadre de ses audiences du mercredi à Aïn el-Tiné, a de nouveau mis l'accent sur « la nécessité de tenir les élections législatives et de refuser catégoriquement la prorogation sous n'importe quel prétexte ».
Les divergences sur l'examen du projet de loi mixte en commission parlementaire ont également été au cœur d'un entretien de M. Berry avec le vice-président de la Chambre, Farid Makari.
« Je lui ai exposé mes convictions concernant les solutions sur certains points. D'après moi, cette loi est la seule solution à l'heure actuelle, dans la mesure où elle fait la jonction entre les desiderata de toutes les parties », a indiqué M. Makari à l'issue de la rencontre.
« Certains veulent une loi à l'heure actuelle sur base de la proportionnelle et d'autres du scrutin majoritaire. Il s'agirait donc de la formule intermédiaire », a-t-il expliqué, estimant qu'il est « difficile de résoudre ces points en commission, parce qu'une solution a besoin d'une réunion entre les chefs des blocs parlementaires pour une étude du projet qui déboucherait sur une entente ». Selon lui, les députés présents en commission « ne disposent pas des prérogatives d'entreprendre les démarches nécessaires et d'offrir les concessions qui permettraient de déboucher sur une entente ».
Farid Makari a affirmé que Nabih Berry lui avait promis de plancher sur une solution, rappelant qu'il y avait une séance de dialogue national prévue le 21 juin. « (M. Berry) va exposer tous les points de litige. Si nous arrivons à les résoudre, il y aura une possibilité d'adopter un projet de loi mixte. Sinon, nous plancherons sur un autre projet », a-t-il noté.
Signalons que M. Makari s'était rendu mardi soir à Meerab pour discuter avec le président des Forces libanaises, Samir Geagea, des débats en commissions conjointes sur la nouvelle loi électorale, de la crise présidentielle et de la situation régionale, en présence du député Fady Karam.

L'Internet illégal
Sur un autre plan, Nabih Berry a souligné que « la commission des Télécoms continuera d'assurer un suivi au sujet du dossier de l'Internet illégal jusqu'au bout ». « Si le traitement de ce dossier continue de traîner, je vais appeler avec le début de la session ordinaire de la Chambre à la formation d'une commission d'enquête parlementaire disposant des prérogatives judiciaires pour trancher la question », a souligné le président de la Chambre.
« Je ne permettrai pas que ce dossier soit occulté de quelque manière que ce soit. Il faut sanctionner tous ceux qui sont impliqués, quels qu'ils soient, dans la mesure où l'affaire porte atteinte à la sécurité du pays, aux deniers de l'État et à la souveraineté de la loi », a-t-il ajouté. Il a par ailleurs félicité l'armée pour la découverte du réseau d'espionnage israélien.
Dans le cadre de ses audiences, M. Berry avait reçu les députés Ali Bazzi, Marwan Farès, Walid Succariyé, Hani Kobeissy, Ali Ammar, Michel Moussa, Bilal Farhat, Ali Khreiss, Abdel Magid Saleh, Émile Rahmé, Hassan Fadlallah, Ali el-Moqdad, Estephan Doueihy, Kassem Hachem, Nawwar el-Sahili, Ali Fayad, Nabil Nicolas et Abbas Hachem.

Le président de la Chambre, Nabih Berry, a mis en garde hier contre « la colère de la rue au cas où une entente ne se dégage pas sur une nouvelle loi électorale et si la loi de 1960, qui ne représente pas les aspirations des Libanais à une représentation saine, demeure en vigueur ».M. Berry, qui s'exprimait hier devant les députés qu'il a reçus dans le cadre de ses audiences du...
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