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Culture - Concert

Adonis aime (et chante) Beyrouth

Hier soir, le groupe formé de cinq jeunes musiciens a éclairé la place Samir Kassir et fait battre le cœur de la ville.

Photos Sako Bekarian

Nombreux sont les fans qui arrivent d'un peu partout et qui prennent place face à une scène où seuls instruments, micros et baffles trônent sous des néons verts, rouges et bleus. Parmi eux, quelques touristes qui, attirés par le bruit et la foule, viennent rejoindre une Beyrouth une fois encore en fête. Une ville qui se souvient de Samir Kassir en cette deuxième soirée du Festival du printemps de Beyrouth, organisé par la fondation portant le nom du journaliste assassiné.

Il est 21h22 quand les cinq jeunes musiciens membres du groupe libanais Adonis montent sur scène, accueillis par un chaleureux parfum d'applaudissements.
La voix au piano, Anthony Khoury toujours en forme, deux guitaristes, un batteur et un bassiste chantent une ode à Beyrouth et rendent hommage à des amis perdus et une époque révolue qu'ils ressuscitent et réinventent sur scène.


(Lire aussi : Le Beirut Spring Festival, une 8e édition minimaliste mais costaude)

 

Une Beyrouth en noir et blanc sur 4 grands écrans anime la scène et contraste avec le souffle de bonne humeur qu'ils offrent à un public qui chante, danse ou se laisse juste transporter par les notes et le timbre de la voix du chanteur. Des mélodies pop rock, de Men shou bteshki Beirut à Nour, entre autres, remuent dans le cœur des spectateurs qui retombent amoureux, ou en enfance, sous un ciel étoilé. Le tout bercé par une ambiance chaleureuse, ou plus simplement libanaise.

Oui, ce Liban qu'on aime, ce Liban spontané qui rit généreusement, ce Liban qui oublie politique et religions qui trop souvent le déchirent, pour s'unir au son des notes d'Adonis. La foule dévore les secondes qui ne cessent de s'écouler et les enterre aussitôt en claquant des mains. Le public remercie les artistes, les artistes remercient le public. La nuit gagne du terrain et chacun retourne vaquer à ses occupations après une bonne soirée qui résonne encore dans les rues de notre petite Beyrouth.

 

Pour mémoire
Le groupe « Adonis » en concert aux Souks avec « Men Shou Bteshki Beirut »

Anthony Khoury : from Adonis with love

Nombreux sont les fans qui arrivent d'un peu partout et qui prennent place face à une scène où seuls instruments, micros et baffles trônent sous des néons verts, rouges et bleus. Parmi eux, quelques touristes qui, attirés par le bruit et la foule, viennent rejoindre une Beyrouth une fois encore en fête. Une ville qui se souvient de Samir Kassir en cette deuxième soirée du Festival du...

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