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Liban

Polémique entre Kassem et Hariri sur fond de blocage présidentiel

Alors que le Liban s'est engagé le 25 mai dans une troisième année de vacance présidentielle, sans qu'une sortie de crise ne se dessine à l'horizon, une polémique a opposé samedi le numéro deux du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, au chef du courant du Futur, le député et ancien Premier ministre Saad Hariri, autour de ce dossier.
C'est le numéro deux du Hezbollah qui a lancé la première pique. « Nous sommes avec l'élection d'un président le plus tôt possible, et notre choix est clair, a-t-il déclaré. Je vais vous dire où se situe le problème : c'est le courant du Futur, qui ne fait aucun pas vers des négociations directes avec le chef du bloc du Changement et de la Réforme, Michel Aoun. »
Et le cheikh Kassem de poursuivre : « Le Futur a négocié dans le passé avec Michel Aoun, mais a par la suite renié l'accord sur ordre de l'Arabie saoudite. »
Pour Naïm Kassem, la solution à cette crise suppose que le courant du Futur répare cette erreur et renoue le dialogue avec le général Aoun. « Le jour où il y aura un dialogue honnête et un engagement en faveur de celui qui représente le peuple véritablement, nous verrons un président de la République installé au palais de Baabda », a-t-il ajouté.
La réponse de Saad Hariri n'a pas tardé. L'ancien Premier ministre a aussitôt invité le Hezbollah à annoncer les mesures entreprises par le parti chiite pour que son allié et candidat, Michel Aoun, soit élu président. Le cas échéant, a poursuivi M. Hariri, que le Hezbollah soit franc envers les Libanais et leur dise que c'est l'Iran qui bloque la présidentielle en refusant de charger le parti chiite d'élire un des deux candidats du 8 Mars.
« En attendant que le Hezbollah soit chargé d'élire un président, et conformément à la demande du cheikh Kassem, le courant du Futur propose au secrétaire général du parti chiite, Hassan Nasrallah, de réunir Michel Aoun et le chef des Marada, Sleiman Frangié, autour d'une table de dialogue », a lancé M. Hariri. « Et que ce dialogue aboutisse au retrait d'un des deux candidats en faveur de l'autre, sous le parrainage du Hezbollah, roi des mesures et des initiatives », a-t-il conclu sur un ton ironique.

Alors que le Liban s'est engagé le 25 mai dans une troisième année de vacance présidentielle, sans qu'une sortie de crise ne se dessine à l'horizon, une polémique a opposé samedi le numéro deux du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, au chef du courant du Futur, le député et ancien Premier ministre Saad Hariri, autour de ce dossier.C'est le numéro deux du Hezbollah qui a...

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