À l'issue des élections municipales qui ont eu lieu hier dans les mohafazats du Liban-Sud et de Nabatiyé, le ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk a effectué le traditionnel bilan d'après le scrutin. Il a estimé, dans une conférence de presse, que globalement cette étape a été moins problématique que les deux qui l'ont précédée, à Beyrouth, dans la Békaa puis dans le Mont-Liban.
M. Machnouk a estimé que « ces élections au Sud ont montré que toutes les parties concernées et les administrations étaient plus prêtes qu'auparavant et qu'elles sont de plus en plus performantes ». Selon le ministre de l'Intérieur, l'affluence moyenne dans les deux mohafazats était de 48 %. Dans la plupart des cas, les taux d'affluence sont restés très proches de ceux de 2010, a-t-il précisé.
D'un point de vue sécuritaire, M. Machnouk a souligné que la chambre des opérations a reçu 386 appels, moins que les autres semaines, ce qui montre, selon lui, que les lacunes sécuritaires et administratives se sont réduites et que la prestation administrative s'est améliorée. « Des incidents ont eu lieu, il est vrai, mais 70 à 80 % des problèmes ont été traités de manière immédiate par la chambre des opérations », a-t-il dit. Il a poursuivi : « Il faut savoir que 60 % des appels venaient des chefs de bureaux de vote, 30 % étaient des plaintes de citoyens et 10 % provenaient de la Lade, bien que trois des membres de cette association d'observateurs des élections aient fait l'objet de plaintes parce qu'ils auraient cherché, selon les plaignants, à privilégier certaines listes au détriment d'autres dans certaines régions. »
Le ministre a enfin dénoncé les tirs de joie et demandé aux forces politiques de les interdire clairement parce qu'ils mettent la vie des citoyens en danger.
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