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Auto - Feux toujours verts

Induction forcée, turbo ou super ?

Si vous préférez l'économie à la physique, dites-vous que le supercharging est un investissement de puissance à court terme avec retour réduit alors que le turbocharging est plutôt à long terme avec retour plus important. Bien sûr quand on dit long terme ici, c'est de l'ordre de moins d'une seconde.
Pour nos amis les moins théoriques, commençons par une brève introduction. L'induction, ou « charging », est un moyen de rajouter plus de puissance à un moteur. Cela se fait en comprimant plus d'air à plus grande pression dans le cylindre. En effet, un plus grand volume d'air pénètre la chambre. Du coup, plus de volume égale une plus grande explosion, égale plus de puissance ; ce n'est pas de la physique quantique interstellaire. Voilà la beauté du charging, une idée simple qui a bouleversé le monde de l'auto.
Par ordre de popularité, nous retrouvons le « turbo » dont l'idée remonte à 1885 par Gottlieb Daimler, un des parrains de ce nouveau moteur (avec Karl Benz et Wilhelm Maybach). Cette technologie fut d'abord adaptée aux avions de la Première Guerre mondiale pour revenir, 20 ans plus tard, dans nos voitures. Mais assez d'histoire et passons aux choses sérieuses. Le turbo force l'air dans les cylindres sans véritables pertes mécaniques. L'effet cyclique de l'opération commence par les gaz d'échappement qui font tourner une turbine, laquelle pousse l'air extérieur qui finit par en ressortir, et ainsi de suite. C'est souvent 25 % de puissance ajoutée gratuite, enfin presque... Pour les premières poussées de puissance, il faudra attendre aux alentours de 0,6 à 0,9 seconde afin que le système gagne en pression, ce qu'on appelle le « Turbo lag ».
De l'autre côté du globe, les Américains ont rêvé d'un même système pour aller plus rapidement et plus efficacement. L'idée de base était pareille que le turbo. Le supercharger, en revanche, utilise le moteur lui-même pour activer les turbines, ce qui fait qu'il perd en capacité mais n'a pas de problème de timing. Le gain de 10-15 % n'est pas aussi impressionnant, mais il est toujours présent à la demande. Il suffit d'enfoncer le pied sur l'accélérateur pour voir les kilomètres d'asphalte avalés. Le supercharger est bien plus présent dans les voitures américaines que chez les européennes. Cependant, il s'est propagé dernièrement chez Jaguar, Vauxhall, Audi et bien d'autres.
Vous pouvez facilement reconnaître les voitures turbo et supercharged dans les rues. À part le fait que c'est souvent écrit en grand à l'arrière ou sur les côtés, les deux diffèrent par les bruits qui s'en dégagent. Le turbo émet un sifflement à chaque changement de vitesse pour « dégonfler » le système, alors que le supercharger miaule comme un chat en chaleur tout au long de la gamme haute des RPM. Attention, on veut tous aller plus vite et, au Liban, on peut le faire, mais n'allez pas installer une induction forcée dans votre voiture sans aide professionnelle. Cet article est informatif, certes, mais pas assez pour vous transformer en mécano prodige. Enfin, il faut vous poser une dernière question : dans quel camp vous positionnez-vous, turbo ou super ?

Si vous préférez l'économie à la physique, dites-vous que le supercharging est un investissement de puissance à court terme avec retour réduit alors que le turbocharging est plutôt à long terme avec retour plus important. Bien sûr quand on dit long terme ici, c'est de l'ordre de moins d'une seconde.Pour nos amis les moins théoriques, commençons par une brève introduction. L'induction,...
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