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À La Une - Irak

Manifestation peu suivie dans le centre de Bagdad

Police anti-émeutes, fil barbelé, hélicoptère et véhicules blindés : les autorités avaient déployé d'importantes mesures de sécurité

Une manifestation prévue vendredi dans le centre de Bagdad a été peu suivie alors que les autorités irakiennes avaient déployé d'importantes mesures de sécurité pour éviter toute nouvelle intrusion dans la Zone verte. REUTERS/Ahmed Saad

Une manifestation prévue vendredi dans le centre de Bagdad a été peu suivie alors que les autorités irakiennes avaient déployé d'importantes mesures de sécurité pour éviter toute nouvelle intrusion dans la Zone verte.

Seuls quelques dizaines de personnes se sont rassemblées sur la place Tahrir à Bagdad sans affronter la police anti-émeutes qui les empêchait de pénétrer dans la Zone verte, périmètre ultrasécurisé du centre de la capitale où se concentrent de nombreuses institutions du pays.

Les manifestants avaient menacé de s'introduire à nouveau dans cette zone comme ils l'avaient fait le 30 avril lorsque des milliers de personnes avaient envahi le Parlement pour protester contre l'incapacité des députés à nommer un nouveau gouvernement.

 

(Lire aussi : Une marée de pèlerins afflue à Bagdad, défiant l’EI)

 

Police anti-émeutes, fil barbelé, hélicoptère et véhicules blindés: les autorités avaient déployé d'importantes mesures de sécurité vendredi, notamment sur l'axe principal reliant la place Tahrir à la Zone verte, afin de prévenir tout nouvel incident.

Ibrahim al-Jabiri, un responsable du bureau de l'influent dignitaire chiite Moqtada Sadr, fer de lance du mouvement de protestation, a affirmé que les manifestants donnaient au Parlement une chance de se réunir à nouveau. "Nous attendons une session du Parlement, et nous donnons ainsi une chance au gouvernement", a-t-il déclaré à l'AFP.
Ailleurs dans la ville, de petits groupes de partisans de M. Sadr se sont rassemblés après la prière hebdomadaire pour réitérer leurs demandes.

Les manifestants entendent accroître la pression sur le Premier ministre Haider al-Abadi, qui tente depuis des semaines de nommer un nouveau gouvernement de technocrates afin de mettre en oeuvre ses réformes anticorruption.
Le Parlement pourrait se réunir à nouveau mardi sans garantie que le remaniement obtienne davantage de soutien. Lors d'un discours télévisé jeudi, M. Abadi avait appelé ceux qui réclament des réformes à "respecter la loi".

 

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