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Nos Lecteurs ont la Parole - Ayad NASSER

Bonjour Beyrouth, je ne te reconnais plus

Lorsque je t'ai quittée, tu étais la perle de l'Orient. Aujourd'hui, tu es réduite au néant. Ton air, pollué. Ton littoral, défiguré. Tes arbres, déracinés. Ton eau, infectée. Beyrouth, tu es méconnaissable... Où sont passées tes maisons traditionnelles ? Ou sont passés tes vieux souks ? Ou sont passées tes plages publiques ? Comment les Libanais ont-ils accepté de te perdre ? Tant de questions sans réponses, tant de regrets sans solution à l'horizon. Que faire pour changer ce triste sort ?
Bonjourn chers Libanais, je ne vous reconnais plus. Lorsque je vous ai quittés, vous étiez les plus heureux. Aujourd'hui, vous êtes les plus peureux. Votre pays, violé. Vos droits, oubliés. Votre santé, ignorée. Vos enfants, sans identité. Chers Libanais, vous êtes méconnaissables... Où est passée votre histoire ? Où est passée votre culture ? Pourquoi avez-vous perdu la volonté de vivre ? Tant de questions sans réponses, tant de regrets sans solution à l'horizon. Que faire pour changer ce triste sort ?
Chers amis, il ne faut pas perdre espoir. Il faut agir. Il faut changer. Il faut voter. Commençons par Beyrouth. La capitale a besoin de nous, elle a besoin de chaque Libanais. Oubliez votre religion et vos affiliations politiques. Pensez à ce paradis que Dieu nous a offert et que certains ont transformé en enfer. Pensez à tout ce qu'on aurait pu faire pour développer votre capitale avec l'argent que ces politiciens ont volé. Alors que nos enfants respirent un air pollué et consomment de la viande avariée. Alors que les touristes fuient notre pays et les investisseurs évitent notre économie. Certains politiciens libanais amassent des fortunes, et s'achètent des maisons et des voitures luxueuses... avec notre argent. Ils n'ont jamais compris qu'un poste de pouvoir doit servir le peuple et non pas leurs poches !
Chers Libanais, oserons-nous voter à nouveau en faveur des responsables qui ont épuisé les ressources du Liban pour remplir leurs poches ? Oserons-nous donner le pouvoir à ceux qui nous ont volé nos droits, nos bien, notre avenir, notre identité ?
Non. Il est temps de prendre les choses en main. Il est temps d'avoir des moyens de transport décents, des plages publiques accessibles, des espaces verts, de l'électricité 24h/24, 7j/7... et tant d'autres droits que n'importe quel citoyen ordinaire devrait avoir dans une démocratie.
Il est temps, chers amis, d'arrêter de penser à nos propres intérêts et de commencer à penser à l'intérêt général. Citoyens de Beyrouth, si vous voulez un changement vers le meilleur, si vous voulez vraiment récupérer votre ville, votre capitale, votez pour « Beyrouth madinati » lors des prochaines élections municipales. Examinez leur programme, comme je l'ai fait moi-même ; un programme qui m'a donné envie de voter pour la première fois depuis des années. Cette initiative est le fruit des efforts de plus de 200 volontaires apolitiques venus d'horizons différents. Leur point commun, c'est la volonté d'opérer un changement puisque la classe politique a déjà échoué.
C'est la première fois que moi, Libanais, je regrette ne pas pouvoir voter à Beyrouth bien que vivant à Beyrouth depuis plus de 14 ans. Ce mouvement pourrait bien être le début de la fin pour la corruption, la destruction et l'injustice qui règne dans notre pays. Mes chers compatriotes, vous avez enfin l'opportunité d'aider Beyrouth à renaître de ses cendres... ne la décevez pas. C'est votre responsabilité ! Soyez fiers de cette initiative, parlez-en à vos proches, vos amis, au monde entier !

Lorsque je t'ai quittée, tu étais la perle de l'Orient. Aujourd'hui, tu es réduite au néant. Ton air, pollué. Ton littoral, défiguré. Tes arbres, déracinés. Ton eau, infectée. Beyrouth, tu es méconnaissable... Où sont passées tes maisons traditionnelles ? Ou sont passés tes vieux souks ? Ou sont passées tes plages publiques ? Comment les Libanais ont-ils accepté de te perdre ?...

commentaires (5)

Cette vision cruelle est totalement passéiste elle ignore délibérément la splendeur du centre-ville pourtant l'objet d'une fréquentation piétonne remarquable, ce que doit intégrer Beyrouth madinati.... exception faite de la place de l'Etoile détruite par la sauvegarde du Parlement qu'il suffisait de déplacer provisoirement...l'approche nostalgique s'affirme au nom d'une ville qui n'existe plus....elle est destructrice du présent et de l'avenir et paradoxalement des lieux publics...

Beauchard Jacques

11 h 42, le 01 janvier 2017

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Commentaires (5)

  • Cette vision cruelle est totalement passéiste elle ignore délibérément la splendeur du centre-ville pourtant l'objet d'une fréquentation piétonne remarquable, ce que doit intégrer Beyrouth madinati.... exception faite de la place de l'Etoile détruite par la sauvegarde du Parlement qu'il suffisait de déplacer provisoirement...l'approche nostalgique s'affirme au nom d'une ville qui n'existe plus....elle est destructrice du présent et de l'avenir et paradoxalement des lieux publics...

    Beauchard Jacques

    11 h 42, le 01 janvier 2017

  • Que jamais l'âme Malsaine "liste telle quelle" ; antipathique ; n'entre dans cette ferme et saine poitrine Saine : Bâïyroût Mâdînâtî !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    20 h 34, le 07 mai 2016

  • Oui il faut voter Madinati et non à un parti politique. Ras le bol

    Georges Zehil Daniele

    11 h 11, le 05 mai 2016

  • Citoyens de Beyrouth, si vous voulez un changement vers le meilleur, si vous voulez vraiment récupérer votre ville, votre capitale, votez pour « Beyrouth madinati » lors des prochaines élections municipale ET AU CAS FORT PROBABLE OU BEYROUTH MADINATI NE SERAIT PAS ELUE QU'ELLE SE S'INTRONISE CONSEIL MUNICIPAL FANTOME COMME LE GOUVERNEMENT FANTOME EN GRAND BRETAGNE POUR SUIVRE ET POURSUIVRE LE CONSEIL ELUE DE MANIERE ACHARNEE ET CONTINUE

    Henrik Yowakim

    05 h 05, le 05 mai 2016

  • Lorsque je t'ai quittée, tu étais la perle de l'Orient. Aujourd'hui, tu es réduite au néant. IL FAUT REMERCIER LE PRIS NOBEL DE LA PEET LE GANGSTER D'ETAT ET LE METTERNICH DU SSIECLE L'ADMIRABLE DR HENRI KISSINGER

    Henrik Yowakim

    04 h 55, le 05 mai 2016

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