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À La Une - Etats-unis

Primaires américaines: Clinton a quasiment gagné, Trump reste favori républicain

"Je me considère comme le candidat naturel", fanfaronne l'homme d'affaires à New York.

 

Le milliardaire Donald Trump a triomphé mardi dans les cinq primaires républicaines organisées sur la côte est américaine. REUTERS/Lucas Jackson

La démocrate Hillary Clinton a fait un pas de géant vers l'investiture présidentielle après de nouvelles victoires mardi aux primaires, tandis que Donald Trump accroissait son avance sur ses deux adversaires républicains ligués contre lui.
La voie de l'investiture est désormais dégagée pour Hillary Clinton. Sauf coup de théâtre, elle portera les couleurs du parti démocrate à l'élection présidentielle de novembre, la première femme de l'histoire américaine à atteindre cette étape.

Dans un échange donnant un avant-goût du duel qui se profile, Donald Trump --vainqueur des cinq primaires de mardi-- a attaqué Mme Clinton sur ce point précis, accusant la démocrate de "jouer la carte de la femme".
"Si elle était un homme et se comportait comme elle le fait, elle n'aurait pratiquement aucune voix", a martelé le milliardaire mercredi matin sur la chaîne CNN.
Hillary Clinton avait pris les devants dès mardi à Philadelphie: "Si se battre pour la couverture santé des femmes, le congé parental rémunéré et l'égalité salariale revient à jouer la carte de la femme, alors comptez sur moi".

Elle a remporté mardi quatre des cinq Etats en jeu (Maryland, Pennsylvanie, Connecticut, Delaware), ne concédant que le petit Rhode Island au sénateur du Vermont Bernie Sanders.
Avec désormais 2.168 délégués, dont quelque 500 "super délégués" (élus et responsables démocrates), l'ancienne secrétaire d'Etat est loin devant le sénateur septuagénaire et ses 1.401 délégués. La majorité absolue est de 2.383. Il reste un millier de délégués démocrates à distribuer lors de 14 primaires, jusqu'au 14 juin.

 

(Lire aussi : "Sans notre protection, l'Arabie saoudite ne survivrait pas une semaine", lance Trump)

 

"Nous allons unifier notre parti pour remporter cette élection et bâtir une Amérique où chacun peut s'élever, une Amérique où nous nous aidons les uns les autres au lieu de nous déchirer", a-t-elle déclaré à Philadelphie, où la convention démocrate aura lieu en juillet.
Elle a tendu la main aux partisans de son rival en assurant: "Que vous souteniez le sénateur Sanders ou moi-même, ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous divise".
En 2008, Hillary Clinton avait attendu la fin des scrutins, en juin, pour concéder la défaite et appeler ses électeurs à se ranger derrière Barack Obama. "Je n'avais pas posé de condition", a-t-elle rappelé lundi.

C'est le même choix auquel est confronté Bernie Sanders aujourd'hui, mais il a sous-entendu qu'il ne se retirerait pas avant la convention.
"Les gens de chaque Etat de ce pays ont le droit de déterminer quel président ils veulent et quel programme le parti démocrate doit adopter. C'est pour cette raison que nous resterons en course jusqu'au dernier vote", a-t-il déclaré dans un communiqué.
"C'est pourquoi nous irons à la convention démocrate à Philadelphie avec le plus de délégués possibles, afin de nous battre pour une plateforme progressiste", a ajouté Bernie Sanders, en énumérant ses propositions: salaire minimum à 15 dollars, couverture maladie universelle, gratuité de l'université publique, taxe carbone...

 

(Lire aussi : A quoi ressemblerait la politique étrangère du président Trump?)

 

Trump, 'candidat naturel'?
Chez les républicains, Donald Trump a triomphé malgré le front commun de ses deux derniers adversaires, Ted Cruz et John Kasich.
"Je me considère comme le candidat naturel", a déclaré Donald Trump à New York, dans la tour Trump. "Je gagne. En ce qui me concerne, c'est fini". Sa quintuple victoire mardi illustre la fidélité de ses partisans. Le milliardaire a remporté plus de 50% des voix, dépassant 60% dans deux Etats.
"Les résultats de mardi montrent qu'à l'évidence, le mouvement anti-Trump ne marche pas", a dit à l'AFP James Monroe, politologue à l'université Brown. "Trump n'a jamais été aussi fort".

Avec environ 988 délégués en poche, Donald Trump ne peut pas se reposer sur ses lauriers. Il ne gagnera l'investiture que s'il remporte la moitié des délégués restant à attribuer d'ici le 7 juin pour obtenir la majorité absolue (1.237).
Si MM. Cruz et Kasich parviennent à empêcher Trump d'atteindre ce seuil, l'investiture pourrait dépendre d'un vote libre des délégués durant la convention de Cleveland en juillet. Un scénario rarissime et imprévisible qui pourrait, en théorie, voir un autre homme que le favori triompher.

La primaire de l'Indiana mardi prochain sera déterminante, tant l'investiture se jouera à quelques délégués près. Le sénateur du Texas Ted Cruz y passe la semaine et Donald Trump y sera mercredi pour un meeting avec l'entraîneur légendaire de basket Bobby Knight, après un discours de politique étrangère à Washington.

 

 

 

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commentaires (2)

Quel que soit le clown qui sera au bureau , il devra se conformer à la réalité du terrain. Les illusionnistes trouveront tjrs des benêts pour faire prendre des vessies pour des lanternes .

FRIK-A-FRAK

13 h 25, le 27 avril 2016

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Commentaires (2)

  • Quel que soit le clown qui sera au bureau , il devra se conformer à la réalité du terrain. Les illusionnistes trouveront tjrs des benêts pour faire prendre des vessies pour des lanternes .

    FRIK-A-FRAK

    13 h 25, le 27 avril 2016

  • LES SEULS QUI SE FONT DU MAUVAIS SANG ET CRAIGNENT L,APRES OBAMA SONT LES PRETENDUS MOUMANA3ISTES ET LEUR SPONSOR POUTINE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 29, le 27 avril 2016

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